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Nouvel an chinois 2019

Ce weekend, j’étais à Mens. Chaque année, à l’occasion du nouvel an chinois, des amis organisent une journée où ils invitent des chrétiens et des non chrétiens pour partager un repas traditionnel. Au menu : nems, nouilles de riz, manto (pain à la vapeur), raviolis chinois, canard laqué… tout fait maison !







Jiapei, qui est chinoise et qui fait partie des personnes qui organisent l’évènement nous a parlé de l’histoire du nouvel an en Chine, des traditions et pratiques, notamment des sacrifices et a fait un parallèle avec Jésus en expliquant qu’il est celui qui s’est sacrifié pour nos péchés.


Tout au long du repas, il a eu des interventions : animations en ombres chinoises faites par les enfants, témoignages de vies transformées par Jésus (Aurore nous a raconté comment elle a été libérée de la drogue). Mamette, la doyenne, nous a raconté comment elle était passé du Catholicisme à une relation avec Jésus.


J’ai revu des personnes rencontrées l’année passée comme Catherine qui était venue pour la première fois avec son mari et son fils. Entre temps, elle s'était repentie et faite baptiser ! Ce weekend, elle est venue avec des douleurs au dos et à la hanche à cause d’une chute. Je lui ai proposé de prier pour elle… Après lui avoir imposé les mains, je lui ai demandé de vérifier si la douleur était toujours là. Elle a eu un mouvement de recul et à ouvert de grands yeux en me disant : “Nooooon… non, sérieusement ? Je n’ai plus mal !” J’ai prié pour sa hanche et la douleur est partie aussi.


Jésus a dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris”.



(Les desserts apportés par les invités)



J’ai fait la connaissance de Patrick, un chrétien avec qui j’ai discuté et raconté mon témoignage. Quand il a entendu mon histoire, il m’a dit : “Tu devrais parler à ma fille, elle est en 5ème et elle a fait une phobie scolaire l’année dernière.” J’ai donc raconté mon histoire à Nina qui m’a écoutée avec de grands yeux attentifs.


Patrick était venu avec Carole, une jeune femme qui a fuit le Cameroun où elle était en danger de mort. Son histoire m’a bouleversée. Elle m’a raconté sa vie au Cameroun, son travail dans les champs de cacao, les histoires familiales et les tensions qui ont commencées jusqu’aux affrontements à la machette. Son papa s’est retrouvé en prison, sa maman s’est faite violer et casser les dents… Quant à elle, sa belle famille avait payé quelqu’un pour la tuer. Avec des détails effroyables, elle m’a raconté que cet homme payé pour la tuer l’avait violé puis elle s’est arrêté de parler, incapable de continuer. Pour ces raisons, elle a fuit avec son petit garçon de 2 ans et en a laissé deux autres au pays. Nous avons prié pour elle et nous sommes toujours en contact. Je me demande comment est-ce que je peux concrètement aider cette jeune femme qui n’a pas de papiers et vit dans un centre d’accueil.


Ce que j’aime particulièrement lors de ces weekends c’est retrouver et passer du temps avec ces amis qui sont comme ma famille. A chaque fois, je loge chez Katia chez qui il y a toujours du monde et où je me sens vraiment comme à la maison.

Le dimanche matin nous avons pris notre petit déjeuner ensemble entre filles (Rebecca, 16 ans, qui m’a accompagnée pour le weekend) et Stéphanie, une amie de Katia. Nous avons débriefé sur la journée de la veille puis tout naturellement prié ensemble.





Le fils de Katia et Aurore, sa future belle-fille, nous ont rejoint pour manger et nous avons passé l’après-midi à discuter, rigoler, jouer à des jeux de sociétés, jusqu’à ce qu’il soit l’heure pour Rebecca et moi de reprendre la route pour rentrer.





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