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- Rencontre divine dans la rue
Ça faisait longtemps que nous n’étions pas sortis dans les rues pour parler de Jésus aux gens. Nous y sommes allés mercredi après-midi avec 3 autres amis, dont deux qui n’avaient jamais fait d’évangélisation de rue. Nous avons abordé plusieurs personnes, pu prier pour certains, et avons eu de super discussions avec d’autres, notamment un groupe de travailleurs dans les travaux publics qui nous ont dit de repasser à l’occasion parce qu’ils ont souvent mal quelque part (mais pas aujourd’hui !). Vers la fin de l’après-midi, alors que nous repartions en direction du tram, nous sommes passés devant trois filles, assises près d’un Mac Do. En passant devant elles, j’ai pensé : l’une d’entre elles fait des crises d’angoisse. Nous avons continué de marcher, les garçons discutaient entre eux, et cette pensée ne cessait de tourner dans ma tête. Mais il y avait aussi d’autres pensées qui me disaient : “bon, c’est pas grave, des occasions de discuter et de prier pour des gens, il y en a pleins !” On a marché sur plusieurs mètres et je demandais à Jésus : “Que veux-tu que je fasse ?”. Et lui me soufflait gentiment : “Vas-y”. Je luttais avec toutes ces pensées contradictoires, puis j’ai dit aux garçons : “On est passé devant des filles tout à l’heure et je sens qu’il faut vraiment que j’aille leur parler. Je pense qu’il y en a une qui fait des crises d’angoisses.” Nous sommes donc revenus sur nos pas, et elles étaient toujours là. Je les ai abordées en disant : “Salut, ça va vous paraître sûrement un peu bizarre, mais on est passé devant vous il y a quelques minutes, et j’ai comme senti que l'une d’entre vous faisait des crises d’angoisses, est-ce que ça vous parle ?” Celle assise au milieu m’a tout de suite répondu : “Oui, moi.” C’était d’ailleurs en la voyant elle, Eloïse, que j’avais eu la pensée qu’une des trois filles faisait des angoisses. Je lui ai alors expliqué que j’avais la foi en Jésus et que c’était lui qui m’avait parlé. Je lui ai raconté mon histoire avec les crises d'angoisse, mon séjour de deux ans en Psychiatrie et ma guérison. Eloïse m’a partagé, elle aussi, un peu de son histoire, et j'ai été touchée de sa sincérité. Je lui ai demandé si elle accepterait que je prie pour elle, si c’était ok, et si ça ne la mettait pas mal à l’aise. Elle m’a répondu que non, elle acceptait avec plaisir. Je lui ai pris les mains, j’ai ordonné à l’esprit d’angoisse et à tout ce qui la tourmentait de la quitter, et quand je lui ai demandé comment elle se sentait après ça, elle m’a dit que ça allait. Avant de partir, je lui ai offert un de mes livres témoignages (que j’avais emporté pour une amie qui était venue dans les rues avec nous, mais qui l’avait oublié en partant !) puis nous nous sommes dit au revoir. Cette rencontre était une belle expérience à plusieurs niveaux. Pour commencer : seul Dieu peut créer des connexions comme celle-là, et je continue d’apprendre à discerner sa voix qui me parle dans mes pensées, mais aussi celle de Satan. Quand je suis passée devant ces filles et que j'ai pensé : "Il y en a une des trois qui fait des crises d’angoisse”, ce n’était pas mes propres pensées, mais bien Dieu qui me parlait : ce n’est pas quelque chose que je pouvais savoir de moi-même. Puis quand j’ai commencé à penser : “Bon, ce n’est pas très grave si je ne vais pas les voir, j’ai pleins d’autres occasions de prier pour des gens”, c’était Satan qui voulait m’en dissuader. Parfois, nous partons dans des raisonnements et nous croyons que c’est simplement nous qui réfléchissons , alors que nous sommes en réalité en conversation : soit avec Dieu, soit avec Satan. Et parfois, les deux s’entremêlent. Alors je t'encourage : si tu es né de nouveau, Dieu te parle, et un des meilleurs moyens d'apprendre à reconnaître sa voix, c'est d'obéir à de petites pensées comme celle-là. Si je n'étais pas allée parler à cette fille, j'aurais fini par me dire que cette pensée était juste de moi, et je n'aurais jamais pu savoir que c'était vraiment Dieu qui m'avait parlé.
- Dieu connecte son église pour atteindre les perdus
Il était 17h, je sortais du travail, et au loin, de l'autre côté de la rue, j'ai vu un homme marcher de manière vraiment bizarre. Il piétinait, il allait un peu à droite, puis revenait sur ses pas. De là où j'étais, j'ai ressenti un fort besoin de prier pour lui. Quand je suis montée dans ma voiture, il était arrivé à ma hauteur, à quelques mètres sur le trottoir. Il a commencé à tituber en fermant les yeux, puis il s'est assis sur un gros cailloux, dos à moi. Tout en continuant de prier, j'ai démarré la voiture et fais demi-tour devant lui pour voir quelle tête il avait, et je l'ai vu se pencher en avant pour cracher du sang. En voyant ça, je me suis dit que je ne pouvais décidément pas partir comme ça. Je me suis garée un peu plus loin et j'ai continué de prier. Je ne savais pas quoi faire. Je voulais aller le voir pour prier directement pour lui, mais je ne m'en sentais pas le courage toute seule. Alors j'ai téléphoné à Céline, une amie et ancienne coloc, qui habitait à quelques rues de là pour qu'elle me rejoigne. Pendant que je l'attendais, j'ai d'abord vu un de mes collègues s'arrêter devant cet homme, échanger quelques mots avec lui, puis repartir un peu hésitant. Des lycées sont aussi passés devant lui en le regardant, mais ils ont passé leur chemin. Ça m'a rappelé la parabole du bon samaritain dans la Bible. Quand Céline est arrivée, nous sommes toutes les deux allées le voir. Nous lui avons demandé si ça allait, pourquoi il saignait de la bouche. Il était probablement ivre et ne voulait pas de notre aide. On lui a dit qu'on croyait en Jésus et qu'on n'allait pas le laisser dans cet état. Au moment où nous avons prononcé le nom de Jésus, quelque chose s'est passé. Son expression a changé, et il nous a dit : "Ma soeur aussi est évangélique". Il s'est rassis sur le gros cailloux et je lui ai expliqué ce qu'il s'était passé pour moi : "Je suis sortie du travail et quand je vous ai vu au loin, j'ai senti qu'il fallait que je prie pour vous. Jésus est vivant, il veut vous sortir de vos problèmes." Plus on lui parlait de Jésus, plus il sanglotait. J'avais l'impression de lui dire des choses qu'il avait déjà entendues mais qui prenaient un autre sens venant de la part d'une inconnue. Finalement, il était assez lucide pour nous donner le numéro de sa soeur à qui nous avons téléphoné et qui est venue avec son mari. Elle nous a dit qu'au moment où nous lui avons téléphoné, ils étaient en réunion de prières et qu'elle priait justement pour son frère, de qui elle n'avait plus de nouvelles depuis une semaine. Il avait apparemment tendance à disparaître pendant plusieurs jours, sans donner de nouvelles et tout le monde s'inquiétait. Mais Jésus est vivant, et il répond aux prières ! Cette femme était en train de prier pour son frère qui n'était pas loin de mon lieu de travail, Jésus savait que j'allais sortir à ce moment-là et il a porté mon attention sur cet homme. Cette histoire m'a ouvert les yeux sur la puissance de la prière et le fait que Jésus connecte son église pour venir en aide à des gens dans le besoin. Lui il voit, il sait, et il veille.
- Le mariage : spirituel ou terrestre ?
Le mariage est un sujet très important pour mon mari et moi, c’est pourquoi nous avons décidé d’y consacrer tout un article. Au fur et à mesure de nos discussions avec d’autres, nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas tous la même définition ou la même conception du mariage, c’est pourquoi il nous a semblé important de tout mettre par écrit. Commençons par voir ce qu'en dit Jésus. Matthieu 22:23 — Le même jour, les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question: Maître, Moïse a dit: Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut; et, comme il n'avait pas d'enfants, il laissa sa femme à son frère. Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu'au septième. Après eux tous, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme? Car tous l'ont eue. Jésus leur répondit: Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Le mariage est une union et un engagement terrestre entre un homme et une femme. Il est un des moyens magnifiques que Dieu a créé pour refléter sur la terre l'union spirituelle de Christ et de son Eglise. C'est une expérience merveilleuse tout comme le célibat qui peut et même doit être vécue en Christ pour qu'elle ait du sens. Le seul mariage céleste qui existe est celui entre Christ et l’Église. Ephésiens 5:31-32 — C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. L'alliance a lieu dans la chair : "les deux deviendront une seule chair". Il n'est pas dit que par le mariage, les deux deviendront un seul esprit. Nous sommes un seul esprit par Christ, en Lui, et non par le mariage qui est charnel. La notion d'un mariage céleste entre un homme et une femme ne se trouve pas dans la Bible. 1 Corinthiens 6:16 — "Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit." Le mariage n'aura pas la même forme selon le pays ou la culture. C'est pourquoi il est normal de se conformer aux règles du mariage du pays dans lequel on vit. La Parole nous enseigne bien de respecter nos autorités lorsqu'elles ne vont pas à l'encontre de l'autorité de Dieu : Romains 13:1 — Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. 1 Pierre 2:13-14 — Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Lorsque l'autorité terrestre va à l'encontre de la Parole de Dieu, il faut s'appuyer premièrement sur la Parole (cf discours de Pierre et Jean dans le temple Actes 4:17-19 et 5:27-29). Mais c'est uniquement lorsque les deux sont opposés et/ou incompatibles. Dans le cas du mariage, (saufs cas particuliers extrêmes comme par exemple un pays sous autorité musulmane où il faudrait se convertir à l'islam pour pouvoir se marier), il n'y a pas incompatibilité entre les autorités terrestres et la loi de Dieu. ESPRIT, ÂME, CORPS Nous sommes faits de 3 parties : Esprit, Âme et Corps. (Voir : 1 Thessaloniciens 5:23 et Hébreux 4:12) Cantique des cantiques 5:1-2 dit : Ma soeur [esprit], ma fiancée [corps] (...), mon amie [âme]. L'ESPRIT C'est uniquement par Christ et en Christ que nous pouvons faire un en Esprit. C'est d'ailleurs sa volonté que tous les disciples fassent un (Jean 17). Dans le cadre d'un couple marié, c'est la relation de frère et soeur en Christ qui leur permet d'affirmer qu'ils sont unis en esprit, et aucunement de par leur union conjugale. Le mariage n'ajoute rien à l'union spirituelle en Christ qui est déjà complète par la nouvelle naissance. Un homme est tout aussi uni en esprit à sa femme qu'il l'est avec n'importe quel autre frère ou soeur en Christ. Dans l'Esprit, Jésus a aimé tous les hommes de la même manière; c'est son oeuvre à la croix. L'ÂME : C'est le terrain de l'attachement émotionnel, de la pensée partagée, des affinités ou du lien familial. Dans le cadre du couple particulièrement, il y a une intimité profonde au niveau du coeur des deux personnes, de leurs émotions, de leur attachement. Cet attachement dans l'âme peut aussi être vécu à plus ou moins grande échelle avec des amis ou des proches. Le niveau d'intimité varie ensuite selon chaque personne. L'Eglise primitive vivait l'union dans l'âme de manière profonde : "La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un coeur et qu'une âme" (Actes 4:32). Dans le cas de la famille charnelle, on peut aussi parler de lien d'âme dû au lien du sang. (Lévitique 17:11 — "La vie [= l'âme] de toute chair est dans le sang"). Le lien d'âme entre les personnes est dans ce contexte le simple fait d'être rattaché à une même famille de sang. Enfin, dans l'âme, Jésus est plus ou moins intime avec certaines personnes. Cela va dépendre à quel point chacun veut être proche de lui. Mais Jésus, lui, veut être l'intime de tous. Il y a l'exemple de Jean qui est appelé "le disciple que Jésus aimait". C'était une description de proximité dans l'âme, car Jésus ne fait pas de distinction entre les gens en esprit. LE CORPS : C'est l'union qui est réservée au cadre du mariage. Un couple marié ne fait qu'une seule chair. Hors de ce cadre, il ne doit pas y avoir d'union charnelle (= de relation sexuelle). Elle est exclusive à l'union conjugale. Si l'union charnelle est vécue hors du cadre du mariage, le couple est dans le péché. En grec, le mot employé dans la Bible pour la fornication (ou l'impudicité) est porneia, ce qui signifie : relation sexuelle illicite, adultère, fornication, homosexualité, relations avec les animaux, impudicité, infidélité. De façon plus générale : tout dérèglement au niveau de la sexualité. C'est le mot qui a donné en français"pornographie". Fornication (définition Larousse) = "Relations sexuelles hors mariage, péché de chair." 1 Corinthiens 6:18-20 — Fuyez la fornication : quelque péché que l’homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. Voir aussi : Galates 5:19; Ephésiens 5:3 LE CONTEXTE CULTUREL Le contexte culturel a toujours eu son importance. Voici quelques passages qui illustrent plusieurs formes d'unions selon l'époque et la culture. Genèse 2 : Adam et Eve, contexte de la création où il n'y avait pas encore de lois et cultures établies. Genèse 24:67 : Isaac et Rebecca, contexte des patriarches. Jean 2:1-12 : Noces de Cana, contexte Juif. Evidemment, du temps des patriarches (Abraham, Isaac, Jacob), il n'y avait pas de mairie ou d'autorité municipale qui pouvait légalement unir deux personnes comme aujourd'hui en Europe. Et encore moins du temps d'Adam et Eve. A l'époque de Jésus, le contexte était encore différent : les lois en vigueur avec l'occupation romaine ainsi que la tradition juive étaient respectées. Aujourd'hui aussi, les codes sociaux et culturels doivent être respectés. Pour ceux qui tiendraient absolument à reprendre les codes culturels d'Adam et Eve (union "libre"), pourquoi ne font-ils pas aussi comme eux en se baladant nus dans la rue sans en être gênés ? Il faut remettre les choses dans leur contexte. LE MARIAGE AU COURS DE L'HISTOIRE Pour nous en tant que français, le fait de dissocier mariage civil et mariage religieux est certainement lié à notre héritage religieux. C’est en 1792 que le mariage civil a été créé en France. Avant 1792, seul le mariage religieux célébré par l'Église Catholique était autorisé et reconnu. Aujourd’hui, c’est le mariage civil qui est le seul à être reconnu en droit par l’Etat français. Est-ce que cela veut dire que le mariage religieux est interdit ? Non. Mais il y a tout de même quelques obligations légales et notamment la plus importante : le mariage religieux doit avoir lieu après le mariage civil. Le mariage religieux est en fait une célébration du mariage, qui lui, a eu lieu devant les autorités du pays à la mairie. Voici, une petite vidéo explicative : À ce jour, le droit français est très clair : la France est l’un des dix pays européens à ne reconnaître de valeur qu’au mariage civil. Aussi le mariage religieux, quelle que soit la religion des époux, ne possède aucune valeur légale aux yeux du juge. Néanmoins, deux personnes sont libres, en France, de contracter un mariage religieux, à condition qu’elles se soient auparavant unies devant l’officier d’état civil. Depuis 1792, la loi ne reconnaît plus l’état civil d’un mariage religieux. Pour s’assurer du respect de cette législation, un décret adopté en 1793 punissait même de déportation les prêtres récalcitrants. Aujourd’hui, si les sanctions ne sont évidemment plus les mêmes, un ministre du culte qui procéderait « de manière habituelle » à un mariage religieux non précédé d’un mariage civil s’exposerait à six mois d’emprisonnement et une amende de 7 500 €, selon l’article 433-21 du Code pénal. Nous voyons donc qu'iI y a une différence très claire entre le mariage et la cérémonie. Ce sont deux choses différentes : le mariage se fait à la mairie, des papiers sont signés par le couple et leurs témoins. Vient ensuite la cérémonie qui peut prendre n'importe quelle forme selon le désir des époux. Mais faire uniquement une cérémonie (ou un mariage religieux, comme elle est souvent appelée) et dire que les deux personnes sont mariées n'est pas juste. Ce serait comme dire que vous êtes embauché dans une entreprise alors que vous n'avez pas signé de contrat de travail. Le contrat ne prend effet ni au moment où vous avez un entretien avec le patron, ni au moment où l'employeur décrit ce dans quoi vous vous engagez. Le contrat prend effet au moment où il est signé. Il en est de même pour le mariage : sans signature à la mairie, il n'y a pas de mariage. Un autre exemple pourrait être celui du Baccalauréat. Si vous le passez dans votre chambre, en respectant toutes les règles de l'examen : timing officiel, sujets exacts, et que vous êtes en plus surveillé par un ami prof qui vérifie que vous ne trichez pas, pourrez-vous avoir votre diplôme, quand bien même vous auriez eu 20/20 de moyenne générale ? Non, car vous n'avez pas suivi les procédures officielles du bac. Vous ne l'avez pas passé en salle d'examen officielle. Vous avez beau avoir réussi dans toutes les matières, votre nom ne sera pas affiché sur les fiches de résultats officiels. Si donc un couple a fait une cérémonie de mariage mais n'a pas signé le registre d'état civil, les deux personnes ne sont pas mariées. Elles ont simplement fait une fête de célébration. Se dire mariés devant Dieu mais pas mariés civilement revient à mettre Dieu de côté. Lorsque le couple est devant Monsieur le maire, Dieu est bien là, lui aussi ! De plus, se dire mariés devant Dieu mais pas civilement soulève une problématique : que remplit-on sur des papiers administratifs lorsque notre état civil nous est demandé ? Coche-t-on la case "célibataire" ou "marié" ? Pourquoi dirait-on devant la loi que nous sommes célibataires car nous n'avons pas signé le registre d'état civil, mais dire devant les hommes que nous sommes mariés ? Un événement terrestre répond à des lois terrestres. Le mariage civil est donc bel et bien le seul mariage reconnu aux yeux de la loi et doit être respecté. (1 Pierre 2:13-17) RÉSUMÉ Alors, qu’est ce qui constitue un mariage aux yeux de Dieu ? Le mariage est une union et engagement terrestre entre un homme et une femme qui reflète l'union spirituelle de Christ et l'Église. Un couple doit rechercher la reconnaissance officielle des autorités qui confère à son union une reconnaissance sociale et juridique. CAS PARTICULIERS Il existe bien entendu des cas particuliers comme dans toutes situations. C'est pourquoi il n'y a pas de réponse ou de solution toute faite puisque ce sera à traiter au cas par cas. Attention, ne sont pas des cas particuliers : Le manque d'argent (le mariage est gratuit, signer des papiers à la mairie est gratuit). La mésentente entre les deux familles. Si les deux personnes sont majeures, elles n'ont besoin que de 2 témoins pour pouvoir se marier, et pas nécessairement de l'approbation ou de la présence de leurs familles respectives. Des délais trop longs. L'amour est patient (1 Corinthiens 13). Vivre en Christ implique parfois de renoncer à certaines choses, comme les exemples que nous venons de citer. Heureusement, ce n'est majoritairement pas le cas.
- Séminaire “Kickstart” à Saint-Paul-Trois-Châteaux
Vendredi matin, je suis partie à 6h30 de la maison en direction de Saint Paul Trois Châteaux pour renforcer l’équipe du séminaire Kickstart. La séminaire était organisé par deux amis qui avaient fait l’école de disciples avec moi au Danemark. Enseigner était une première pour David et Jérôme et ils se sont bien débrouillés ! Une quarantaine de personnes était présente dès le vendredi, dont certains venus de loin : Lille, Genève. Le matin nous avons donné un enseignement sur un thème important : Etes-vous chrétien ou disciple de Jésus ? J’ai fait la connaissance de cinq tziganes, des chrétiens nés de nouveau venus de Bézier pour assister au séminaire. L’un d’entre eux, Ramon, avait une douleur en bas du dos qui même après que nous ayons prié plusieurs fois pour lui, était toujours là. Je me suis rendue compte que bien souvent, les douleurs en bas du dos étaient dues à une jambe plus courte que l’autre, ce qui était effectivement son cas : une jambe plus courte de 1cm. Après avoir prié pour lui, la jambe a poussé et la douleur est partie. Parmi eux, il y en avait également un qui était né avec la polio. Il avait subi douze opérations étant enfant. Les conséquences de cette maladie lui ont causé un pied et une jambe plus courte que l’autre de cinq centimètres ainsi qu’une absence totale de muscles sur le côté de sa jambe gauche. Ça l’empêchait de rentrer son pied vers l’intérieur. J’ai pris deux personnes de sa famille avec moi et je leur ai montré comment eux aussi pouvaient prier pour leur frère. La jambe de cet homme a poussé, pas totalement cependant mais la différence se voyait déjà quand il se tenait debout. Et surpris, il pouvait bouger sa jambe gauche et rentrer son pied vers l’intérieur alors qu’il n’avait pas les muscles nécessaires pour cela ! L’après-midi, nous sommes allés ensemble dans les rues de Bollène. Nous avons passé un super temps à discuter, se raconter nos vies respectives, s’encourager et prier pour les gens. Nous avons rencontré deux vieux messieurs musulmans dont l’un a été guéri d’un mal de dos après que nous lui ayons imposé les mains au nom de Jésus. Quand il s’est baissé pour essayer de toucher ses pieds, l’homme qui était avec lui s’est écrié : “Il n’a jamais été capable de faire ça !” Nos amis de Bézier sont repartis chez eux reboostés en nous disant qu’ils avaient l’habitude d’aller dans les rues pour parler de Jésus mais qu’ils avaient découvert une nouvelle façon d’approcher les gens. Le samedi matin, Jérôme a enseigné sur le message de l’Evangile : Que dois-je faire pour être sauvé ? Puis l’après-midi, nous sommes à nouveau sortis dans les rues. Cette fois j’y suis allée avec mon cousin et ma tante venus pour la journée. Ma tante qui n’avait jamais fait ça a prié pour un petit garçon qui avait une otite et qui a été guéri. Durant tout le weekend, j’ai été accueillie chez Rebecca, la petite jeune toute fraîche dans sa foi qui vient partout avec moi. J’ai revu ses parents que j’avais rencontrés cet été et comme à chaque fois, j’ai été super bien reçue ! C’est ça que j’aime le plus dans mes voyages : passer du temps avec les gens et approfondir les relations. J’ai passé du temps à discuter avec sa maman et Rebecca et moi avons cuisiné ensemble pour la famille. Au menu : soupe de carottes / pommes de terre et gratin de ravioles aux poireaux et saumon. Une cousine a Rebecca était là pour quelques semaines. Derrière ses airs de “j’ai la flemme”, j’ai vu une jeune fille qui avait besoin de reprendre confiance en elle et d’être encouragée. “Mais comment tu fais pour savoir tout ça ? me disait-elle. On dirait que t’es dans ma tête !” Non, je ne suis pas dans ta tête, je suis simplement passée par là moi aussi… J’ai également eu l’occasion d’expliquer le problème du péché et de notre besoin d’être réconcilié avec Dieu à un ami du frère de Rebecca juste avant qu'il soit l’heure pour moi de repartir. Comme à chaque fois que je descends chez eux, ils m’auraient bien gardée encore un peu mais il fallait bien que je rentre ! De nouvelles aventures m’attendent ici :) Edit 20.02.19 Ramon, cet homme qui a été guéri d’une douleur au dos due à une jambe plus courte que l’autre portait également des appareils auditifs. Jérôme a prié plusieurs fois pour lui durant le weekend sans que rien ne semble se passer sur le moment. Aujourd’hui, Ramon lui a téléphoné pour lui dire que quand il est rentré chez lui, il était complètement guéri des deux oreilles et qu’il n’avait plus besoin de ses appareils auditifs !
- Séminaire "Kickstart" à Châlon-Sur-Saône
Ce weekend, nous avons eu un séminaire “Kickstart” à Châlon-sur-Saône. Le principe étant de montrer aux chrétiens nés de nouveau qu'ils peuvent prier pour les malades, chasser les démons, baptiser d’eau et de Saint-Esprit mais également d’expliquer l’Evangile aux non-chrétiens. C’est Josué, un ami qui travaille actuellement au Danemark qui a enseigné sur des thèmes importants : Est-on chrétien ou disciple ? Être dirigé par le Saint-Esprit. Le message de l’Évangile. Le samedi après-midi nous sommes sortis dans les rues prier pour les gens. De mon côté j'étais avec trois jeunes femmes chrétiennes qui n’avaient jamais fait ça. La plus jeune du groupe a prié pour un homme qui avait mal à la tête et qui a été instantanément guéri. Dans un Mac Do plein à craquer, nous avons abordé quatre jeunes en leur demandant s’ils avaient mal quelque part et si on pouvait prier pour eux. Une des filles nous a regardé avec un air de défi en nous disant : “Ouais, moi j’ai des problèmes aux genoux parce que j’ai grandi trop vite.” Clara, qui n’avait jamais prié pour quelqu’un lui a imposé les mains puis lui a demandé de vérifier si la douleur était toujours là. Choquée, elle s’est tournée vers ses amis en disant : “- Je vous jure que je n’ai plus rien ! - Ouais, mais t’es sûre que t’avais vraiment mal avant ? - Tu rigoles ou quoi, tu sais très bien que j’ai tout le temps mal aux genoux !” Après ça nous avons passé une heure avec eux à leur parler de Jésus, du problème du péché qui nous sépare de Dieu et de comment nous pouvons être réconciliés avec Lui. Mais ma plus belle rencontre du weekend c’était Noélie, une jeune de 18 ans qu’une amie voulait absolument que je rencontre. Elle n’était plus retournée au lycée depuis plusieurs mois parce qu’elle faisait des crises d’angoisses et une phobie scolaire. Nous avons beaucoup discuté toute les deux et je lui ai raconté mon histoire. Le samedi soir à la fin de la journée, je l’ai trouvé dans un coin de la salle en train de pleurer aux côtés de Léa qui essayait de la consoler. Elle disait qu’elle en avait marre et qu’elle n’en pouvait plus de retomber toujours dans les mêmes choses. Nous avons prié pour elle et j’ai ressenti qu’elle était toujours liée à son passé, que c’était pour ça qu’elle n’était pas libre. En discutant avec elle, nous nous sommes rendues compte qu’elle avait été baptisée 2 ans plus tôt mais qu’elle ne s’était jamais repentie… Or un baptême sans repentance, ce n’est rien d’autre qu’un bain. Je lui ai alors expliqué la signification de la repentance : ce n’est pas simplement se sentir désolé de ses fautes, c’est prendre la décision de ne plus recommencer. Un voleur qui se repent arrête de voler, un menteur qui se repent arrête de mentir, etc. Et soudain, on a mis le doigt sur le problème : elle ne s’était jamais repentie, c’est pour ça qu’elle n’était pas libre du péché. Je l’ai encouragée à prendre un temps seule avec sa Bible pour lire les chapitres 6, 7 et 8 de l’épître aux Romains qui parle du baptême et de la liberté du péché et de demander à Dieu de lui montrer de quoi elle devait se repentir. Le lendemain matin, elle est arrivée avec une liste de tous les péchés dont elle voulait se repentir. Pendant près d’une heure, elle nous a confessé des choses qu’elle avait faites, dont elle avait honte et parfois même jamais parlé à personne. L’après-midi nous l’avons baptisée, elle a reçu le Saint-Esprit et tout a complètement changé ! Léa, Joanne (une amie venue exprès de Hollande pour le weekend) et moi avons passé du temps à lire la Bible avec Noélie, à prier pour elle et l’encourager : maintenant, c’est une nouvelle vie qui commence. Et comme pour confirmer tout ça, à la fin du weekend, Noélie a pris le micro pour raconter à tout le monde ce qu’il s’était passé pour elle… alors qu’elle était encore terrorisée par le regard des gens le matin même ! Elle est repartie chez elle complètement transformée. Jésus est vivant !
- Vacances à Saint-Raphaël, juillet 2019.
Je suis partie une semaine à Saint-Raphaël avec Cherelle, une amie Hollandaise et nous avons vécu deux-trois petites choses assez cool pour les partager ici. Lors de l’une de nos premières soirées, nous sommes allées faire un tour sur le marché nocturne en bord de mer où nous avons fait la rencontre de Clarisse qui nous a proposé de goûter son nougat. Cherelle a accepté, quant à moi, j’ai poliment répondu que j’avais arrêté de manger du sucre, et c’est ce qui a engagé la conversation. Je lui ai expliqué pourquoi, nous avons discuté de choses et d’autres puis je lui ai demandé si je pouvais prier pour elle. Elle semblait ne pas en avoir besoin mais a commencé à nous poser des questions sur ce qu’on faisait, et pourquoi. Je lui ai alors raconté mon témoignage (en 10 fois puisque nous étions sans arrêt coupées par les clients qui s’arrêtaient au stand pour goûter du nougat, acheter…) mais à chaque fois elle revenait à la conversation peu importe le temps que lui prenait sa vente. Cherelle qui ne comprenait pas un mot de ce qu’on se racontait priait pour que les gens ne s’arrêtent plus et que je puisse finir de raconter mon histoire… et ça marchait ! Finalement, j’ai dit à Clarisse que nous pouvions repasser le lendemain, mais elle m’a répondu : « Non, tu vas me donner ton numéro et on va aller boire un coup. C’est mon jour de repos demain. » Le lendemain, alors que nous l’attendions devant le café, une dame d’un certain âge nous a abordées. Elle voulait nous initier au yoga. Elle parlait très peu anglais et c’était bien dommage parce que Cherelle a pratiqué le yoga et a vécu des expériences qui montrent à quel point ces pratiques-là sont dangereuses et mauvaises. Nous lui avons parlé de notre foi en Jésus, raconté comment il est intervenu dans notre vie jusqu’à ce que Clarisse arrive. Nous nous sommes retrouvées autour d’un café et j’ai pu lui expliquer le message de l’Evangile ainsi qu’à sa fille de 12 ans qui a écouté, elle aussi. À la fin, Clarisse m’a dit : « Bon ben je vais réfléchir à tout ça… et toi aussi tu peux choupette » a-t-elle dit à sa fille. Nous ne nous sommes pas revues après ça, elle m’a seulement envoyé un petit message pour me dire qu’elle avait été très contente d’avoir passé un moment avec nous. Des petites graines ont été semées… Une autre après-midi, nous nous baladions près du port de Saint-Raphaël. Nous sommes passées devant un groupe d’ado dont un des jeunes était assis sur un banc avec une attèle au genou. Nous avons croisé beaucoup de personnes avec des béquilles ou des attèles, mais en voyant ce jeune, j’ai senti qu’il fallait que je prie pour lui. Sauf que je me suis dégonflée et nous sommes passées devant le groupe sans que je n'ose l’aborder. Alors j’ai dit à Dieu : « Si je le revois, je prie pour lui ». J’ai à peine eu le temps de finir de penser qu’il était en train de marcher à côté de moi pour rejoindre ses amis. Il a marché comme ça sur 30 mètres et bien assez longtemps pour que je comprenne le message ! Je lui ai alors demandé ce qui lui était arrivé. Il s’était battu pour rigoler avec un copain et il s’était fait une entorse au genou. Quand je lui ai proposé de lui imposer les mains, il m’a répondu : « Ben ouais ok… » j’ai prié pour lui plusieurs fois, puis il m’a dit : « Eh c’est bizarre, je sens un truc bizarre. Regarde j’arrive à plier mon genou, je peux pas le faire normalement ! » Mais l’histoire que je préfère c’est celle-là : Pour notre dernière soirée, nous avions décidé d’aller manger une glace. Cherelle avait aimé les crêpes à la crème de marron et voulait goûter la même chose en glace. Nous avons donc acheté nos glaces et oui, j’ai fait une entorse à ma règle de moins manger de sucres raffinés parce que celle au yahourt est une tuerie ! Puis comme elles commençaient déjà à fondre, nous sommes allées nous asseoir sur les rochers au bord de la mer, loin du marché, là où il n’y a personne. Nous avions à peine commencé à déguster qu’un gars nous a abordées en nous disant avec un fort accent qu’il essayait d’apprendre le français. Nous avons continué la conversation en anglais à son plus grand soulagement. « Personne ici ne parle anglais ! A chaque fois que j’ai abordé des gens on m’a répondu « non non, no english! » vous les français vous êtes très patriotes, vous êtes fiers de votre langue, pas vrai ? Du coup j’ai été obligé d’apprendre des phrases basiques pour pouvoir communiquer avec les gens parce que c’est pas évident ! En fait, j’ai juste une question, nous dit-il en nous tendant son téléphone pour qu'on y lise quelque chose. « Mes voisins ont acheté deux nouveaux animaux de compagnie et ils aimeraient leur donner des prénoms français ». Voilà la phrase écrite sur son téléphone et qu’il doit sûrement faire lire aux gens qui ne parlent pas anglais. Je lui demande alors d’où il vient. Il me répond « Aarhus », un nom que nous connaissons bien. C’est une ville au Danemark, à 1h du Centre où Cherelle et moi avons fait notre école de biblique ! Cherelle est même allée une fois à Aarhus pour prier pour les gens dans la rue. Nous lui racontons alors notre école au Danemark, et il se met à nous poser pleins de questions. Pourquoi nous sommes allées faire une école là-bas (Thisted c’est quand même perdu dans la campagne…), en quoi ça consiste etc. Cherelle lui explique que c’est parce que nous avons toutes les deux rencontré Jésus et j’enchaîne en lui racontant mon témoignage qu’il écoute très attentivement. À la fin, je lui demande si lui croit en Dieu et il me répond qu’après mon histoire, il allait sérieusement y réfléchir. « Je suis en vacances ici avec mes parents et ma soeur. Ma mère aussi fait des crises d’angoisses. C’est pas exactement comme toi mais elle se sent mal dès qu’il y a trop de monde. Vous pourriez peut-être prier pour elle ? » Elle n’était pas dans les parages, mais je lui ai dit que quand mon père avait prié pour moi et que j’avais senti l’angoisse partir, nous n’étions même pas dans la même ville. « Oh oui, s’il vous plait, priez pour ma mère alors ! » Il nous a serré la main, content de nous avoir rencontrées, nous avons échangé nos Facebook et il est parti aussi rapidement qu’il est arrivé, nous laissant toutes les deux perplexes… Le matin même, j’avais demandé à Dieu de nous amener quelqu’un qui parle anglais (pour que Cherelle puisse comprendre) et qui ait besoin d’entendre parler de Jésus ! Si ça ce n’est pas une rencontre divine, je ne sais pas ce que c’est ! Le lendemain, il m’a envoyé un message : — Hey. Vous avez prié pour ma mère ? — Oui, juste après que tu sois parti. Elle va mieux ? — Oui ! J’ai remarqué une grosse différence dans son humeur et sa capacité de s’affirmer. Normalement, quand on mange à l’extérieur elle est nerveuse de devoir dire qu’elle est intolérante au gluten. Là, elle a simplement expliqué sa situation avec assurance à la serveuse et ça s’est fait de façon super détendu. — Woaw ! C’est génial !! Tu devrais lui montrer la vidéo de mon témoignage. Ou commencer par lui dire que tu nous a rencontrées et qu’on a prié pour elle. — Je vais carrément faire ça ! Merci beaucoup. Les vacances comme je les aimes !
- Voyage missionnaire, Ile de la Réunion
Août 2019. Après 11h de vol, nous sommes arrivés à 5h30 jeudi 22 août à l’Ile de la Réunion pour un séjour bien rempli. Nous avons rencontré les personnes avec qui nous allions travailler et celles qui allaient nous accueillir chez elles, visité l'église où le séminaire allait avoir lieu et rencontré l’équipe sur place avec qui nous avons préparé le weekend. ☼ WEEK-END SÉMINAIRE, JOUR 1. Nous avons eu un premier enseignement le matin avec comme sujet : “Chrétien ou Disciple ?” Il est si facile de se dire chrétien mais qu’est-ce que cela veut réellement dire ? Le mot “chrétien” est cité seulement trois fois dans la Bible et était un surnom donné aux premiers disciples de Jésus à Antioche. Jésus, lui, n’a jamais employé le mot “chrétien” pour désigner les gens qui le suivaient, mais “disciple”. Un disciple suit l’exemple de son maître, donc en tant que disciples de Jésus-Christ, nous sommes appelés à suivre son exemple. Alors l’après-midi, nous avons mis les enseignements de Jésus en pratique : « Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous. » Avec Maurice, Marinette et Nicole, des chrétiens venus assister au séminaire, nous sommes allés dans un parc à la rencontre des gens. Nous avons abordé une jeune fille qui avait mal à la cheville, un homme qui avait mal au genou, une fille avec deux doigts cassés, et tous ont été guéris après qu’on leur ait imposé les mains ! Maurice qui n’avait jamais fait ça, a rencontré un homme qui avait mal aux épaules et qui a été guéri après qu’il ait prié pour lui. Le plus beau c’était que le matin, Maurice avait été guéri du même problème ! A la fin de l’après-midi, nous nous sommes tous retrouvés à l’église pour raconter ce que chaque groupe avait vécu dans les rues et les témoignages de guérisons n’en finissaient plus, c'était trop beau ! WEEK-END SÉMINAIRE, JOUR 2. Des personnes rencontrées dans les rues la veille nous ont rejoint pour la dernière journée du séminaire. Le message de l’Évangile a été expliqué : nous sommes séparés de Dieu à cause de nos péchés mais Jésus-Christ a payé le prix en mourant sur la croix pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu. Nous devons nous repentir et être baptisés pour le pardon de nos péchés et nous recevrons le Saint-Esprit. A la suite de ce message, des personnes ont été touchées et ont demandé à être baptisées. Nous avons fini le séminaire en beauté : l’équipe a été invitée à manger chez Fred et Frédérique qui nous ont fait des spécialités réunionnaises : rougail saucisses, chouchou, riz jaune. Nous avons eu un bon moment de partage avec les familles et j’ai eu le droit à un cours de créole (il paraît même que j’apprends vite hihi) ☼ Lundi 26 août Après une matinée de repos bien méritée, nous avons décidé d’explorer un peu l’île. En chemin vers le Bassin de Cormoran, Aurélie et moi avons continué notre route vers un petit sentier qui descendait dans la forêt où nous avons rencontré Frank, un homme qui vit là depuis plus de 11 ans. Il nous a parlé de sa vie ici, de ses croyances (il communique avec les esprits…) Nous lui avons annoncé la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, avons prié pour lui, donné un Évangile et sommes reparties aussi touchées que lui. Le soir, nous avons fait une soirée en plein air à Saint Paul, dans l’Ouest de l’île. Joanne et moi avons fait la connaissance de Vanessa, une jeune originaire des Philippines qui parlait anglais. Elle n’avait pas reçu le Saint-Esprit et ça faisait longtemps qu’elle priait pour ça alors elle pensait que peut-être, Dieu ne voulait pas qu’elle parle en langues ou que ce serait pour plus tard. Mais nous lui avons affirmé le contraire : Dieu veut nous donner son Saint-Esprit, c’est une promesse qu’il nous a faite. Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. (Actes 2.38-39) Nous avons alors prié pour elle, elle a été délivrée d’esprits mauvais, puis elle a commencé à parler en langues et était tellement heureuse qu’elle s’est mise à pleurer. Lorsque nous l’avons revue le lendemain, elle nous a sauté dans les bras en disant : « Tout est différent ! Je suis remplie de tellement de joie ! Et je n’ai plus de peurs non plus ! » ☼ Mardi 27 août Sur la plage de l’Hermitage, l’équipe a répété un sketch qui illustre Jésus qui nous libère de nos péchés et de nos addictions (inspiré de cette vidéo). Nous l’avons présenté le soir même, lors d’une nouvelle soirée en plein air où des gens rencontrés dans la rue étaient présents. Au cours de la soirée, Léa a reçu une parole de connaissance. Elle a pris le micro et demandé si quelqu’un avait une douleur au genou droit. Un monsieur a levé la main, elle est allée prier pour lui et il a été guéri. Par la suite, nous avons appris qu’avant d’assister à la soirée, ce monsieur avait prié en disant : “Dieu, si vraiment tu t’intéresses à moi, il faut que je sois guéri ce soir”. Dieu entend les prières... ☼ Mercredi 28 août Pour continuer notre semaine, nous avons été invités à Mont-Vert les Bas chez Marie-Noël, dans le sud de l’île. Nous nous sommes joints au groupe de maison pour passer la soirée avec eux où ils nous ont laissé intervenir. Nous avons loué Dieu ensemble (et les réunionnais savent mettre l’ambiance !) puis nous avons partagé le message de l’Évangile. Quand Josué a conclu en proposant de prier pour ceux qui en avaient besoin, une femme en face de moi s’est mise à se balancer sur sa chaise avec l’air de se sentir vraiment mal. Les yeux révulsés, elle s’est mise à hurler, hurler, hurler sans pouvoir se contrôler. Nous avons chassé le démon qui était en train de se manifester violemment, puis quand elle a été délivrée, certains de l’équipe ont pris le temps de discuter avec elle. D’arrière plan catholique, elle avait prié la vierge Marie et les Saints mais ce soir-là, elle avait compris le message de l’Évangile. Elle voulait se repentir et se faire baptiser. Alors pour elle, et deux autres personnes qui ont pris la même décision, à 23h30 nous avons rempli la piscine pour les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ce soir-là, plusieurs personnes ont été délivrées de démons et ont reçu le Saint-Esprit. Nous avons été émerveillés de voir que dans une réunion aussi simple que celle-là, Dieu a fait de grandes choses. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ☼ Jeudi 29 août Levés de bonne heure, nous sommes montés au Belvédère du Maïdo pour admirer la vue derrière les nuages. Nous avons pris un temps de prières les uns pour les autres et écouté ce que Dieu avait à nous dire. Puis toujours dans les hauteurs, nous nous sommes régalés avec les spécialités locales. Cabri Massalé Pavé de Dorade Gâteau patate (yummyyyy!) L’après-midi, nous les filles sommes allées rendre visite à Liliane, une femme catholique pour lui raconter nos témoignages, lui expliquer l’Évangile et prier pour elle. Puis nous avons rejoint les garçons pour terminer la journée par un pique-niquer sur la plage. ☼ Vendredi 30 août Je ne pouvais pas séjourner à l’île de la Réunion sans aller faire un tour dans un marché. Celui de Saint Paul est certainement un des plus beaux avec des avocats ÉNORMES, des papayes, des mangues, des ananas Victoria, des samoussas, des bouchons… A midi, nous nous sommes retrouvés sur la plage avec le reste de l’équipe pour manger ensemble, après avoir baptisé une amie de Liliane (la femme catholique rencontrée la veille). Son amie avait été touchée par le message de l’Évangile, avait décidé de se repentir et de suivre Jésus. Le soir, nous étions invités à l’église où nous avions fait le séminaire le premier week-end de notre arrivée. L’équipe a de nouveau joué le sketch qui parle de la liberté que nous avons en Jésus-Christ et nous avons également partagé nos témoignages personnels. J’ai fait la rencontre de Martine, une femme dont le fils souffre d’angoisses depuis des années. Elle a été énormément encouragée d’entendre mon histoire et moi ça m’a encouragée à continuer de témoigner de la façon dont Jésus m’a guérie de mes angoisses. ☼ Samedi 31 août Le jour de notre départ, les personnes avec qui nous avions passé ces dix jours à La Réunion sont venus nous dire au revoir à l’aéroport. Des au revoir inoubliables, à l’image des personnes et des moments que nous avons passés ensemble. Ile de la Réunion, on reviendra, c’est sûr… Mi yaime zot toute ! _______________________________________________________________________ ENGLISH After 11 hours of flight, my team landed at 5:30am on thursday 22 in Reunion Island. We have met the people of the team there and the people which who we would stay with and started to plan the weekend. KICKSTART SEMINAR, day 1. We had the first teaching about “Christian or Disciple ?”. It’s so easy to call ourselves christians but what does it really mean? The word “christian” is found only 3 times in the Bible and was a nickname for the disciples of Jesus in Antioche. Jesus never used the word “christian” to call the people who was following him, but “disciple.” A disciple follows the example of his master, so as disciples of Jesus-Christ we are called to follow his example. So during the afternoon, we put into practice his teachings. « If you enter a town and they welcome you, eat whatever is set before you. Heal the sick who are there and tell them : The kingdom of God is near you. » With Maurice, Marinette and Nicole who are christians and came for the Kickstart, we went in a park to speak with the people there. We met a young girl who had pain in her ankle, a man with knee pain, a woman with two broken fingers and all of them got healed after we laying hands on them. It was the first time for Maurice to pray for people, he met a man with shoulders pain, prayed for him and he got healed. The beautiful thing is that Maurice got healed from the same pain in the very morning! At the end of the afternoon, we met with everyone of the Kickstart to share testimonies and there were a lot of beautiful healing testimonies! KICKSTART SEMINAR, day 2. Some people met on the street the day before joined us for the last day of the seminar. We shared the message of the gospel : we are separated from God because of our sins but Jesus-Christ payed the price on the cross so we can be reconciled with God. We need to turn away from our sins, be baptized for the remission of our sins and we will receive the Holy Spirit. People were touched and asked to be baptized. We ended up our seminar weekend in Fred and Fréderique’ house for a local meal : “Rougail Saucisse”, “Chouchou” “Yellow rice”. We had a good time of fellowship with the families and I had a créole lesson, the local language (it seems that I am a fast learner haha) Monday, August 26th After a morning rest, we decided to explore the island. On our way to Le Bassin de Cormoran, Aurélie and I went more into the forest where we met Frank, a man who lives there for 11 years. He told us about his life here, his beliefs and his communion with the spirits… We shared the Good New of Jesus-Christ with him, prayed for him and gave him a book with the Gospel of Matthew and left as touched as he was. In the evening, we had an open meeting near the sea, in Saint Paul, in the West of the Island. Joanne and I met Vanessa, a young woman from Philippine who spoke only english. She had not received the Holy Spirit and was praying for it for a long time. So she was thinking maybe, God did’nt wanted to give it to her and it would be for later. But we affirmed the contrary: God wants to give us his Holy Spirit, it’s a promise. Peter replied,“Repent and be baptized, every one of you, in the name of Jesus Christ for the forgiveness of your sins, and you will receive the gift of the Holy Spirit. This promise belongs to you and your children and to all who are far off—to all whom the Lord our God will call to Himself.” (Acts 2.38-39) We prayed for her, she got delivered from bad spirits and then she started to speak in tongues. She was so happy that she was crying. When we saw her the next day, she jumped on us saying : « I’m filled with so much joy! And I don’t have fears anymore! » Tuesday, August 27th On the beach, the team trained for a show that explains what Jesus did for us. We did it in from of the people the very evening for a new open meeting. People met in the street joined us again. During the evening, Lea had a word of knowledge and asked if someone had pain in his right knee. A man raised his hand, she prayed for him and he god healed. After, we learned that before the meeting, he said to God : “God, if you really care for me, heal me during this evening.” God really hears our prayers. Wednesday, August 28th To continue our week, we were invited in Mont-Vert Les Bas at Marie-Noël’s house in the south of the Island. We joined the house fellowship for the evening and we could praise God together and we had the opportunity to share the Gospel. When Josué ended by saying that we can pray for the people who wants, a woman in front of me started to move on her chair, feeling bad. And, she started to scream and scream and scream, without any control of herself. We casted out the demon who was manifesting, then we spoke with her. She had a Catholic background, was praying to Marie and the Saints but this night, she understood the Gospel, wanted to repent and asked to be baptized. So for her, and two other people who took the same decision, at 11pm we filled the pool and baptized them to the name of Jesus-Christ. That evening, a lof of people got set free from demons and received the Holy Spirit. We were amazed to see that with a simple meeting, God did such big things. Jesus replied, “Very truly I tell you, no one can see the kingdom of God unless they are born again.” “How can someone be born when they are old?” Nicodemus asked. “Surely they cannot enter a second time into their mother’s womb to be born!” Jesus answered, “Very truly I tell you, no one can enter the kingdom of God unless they are born of water and the Spirit. Thursday, August 29th We woke up early to go to Belvédère du Maïdo. We wanted to see the view up there behind the clouds. We took a time to pray for each others and listen to what God wanted to say. Then, we had a good meal with local specialities : Cabri Massalé, Pavé de Dorade and Sweet potatoes cake! (yummyyyyyy). In the afternoon, the girls went to visit Liliane, a Catholic woman to share our testimonies, to explain the Gospel and to pray for her. Then we joined the boys to end up the day with a picnic in front of the sea. Friday, August 30th I couldn’t be in Reunion Island without going to see a market place! The one of Saint Paul is certainly one of the most beautiful with BIG avocados, papayas, mangos, Victoria pineapples, samosas, “bouchons”… At noon, we ate at the beach with the team after having baptized a friend of Liliane (the Catholic woman met the day before). Her friend was touched by the Gospel and decided to repent from her sins and follow Jesus. The evening, we were invited at the church were we had the Kickstart seminar. The team played again the show who talks about the freedom in Christ and we shared our personal testimonies. I met Martine, a woman how has a son who suffers from anxiety. She was encouraged to hear my story and I was encouraged to continue to share it! Sunday, August 31th The day of our departure, all the people with whom we spent the ten days came to the airport to say goodbye. There goodbyes were as beautiful as the time we had with them. Reunion Island, we will come back for sure… Mi yaime zot toute (I love you in créole)
- Rencontre avec Michèle
Il y a 2 mois, j’ai été contactée par Michèle, une maman qui a acheté mon livre témoignage pour sa fille qui fait une phobie scolaire. Michèle a été la première à le lire et s’est reconnue en ma maman, démunie face à la situation, et revoyait sa fille en moi. Plus jeune, Michèle avait fréquenté une église évangélique avec ses parents, mais quand ils ont cessé d’y aller, elle avait cessé elle aussi. Mais elle avait toujours gardé sa foi en Dieu et lu la Bible. En lisant mon livre, elle m’a dit être très intéressée par ma façon de vouloir vivre ma foi avec la même simplicité que les premiers chrétiens à l’époque de Jésus. Elle a vu que j’allais parfois près de chez elle et m’a dit que quand je serai de nouveau dans le coin, elle aimerait se faire baptiser. J’ai passé le nouvel an avec des amis dans une ville à 1h de chez elle, et c’est donc comme ça, avec trois autre amis, que je me suis retrouvée à aller rencontrer Michèle. Sa maman et Maëlle, sa fille, étaient également présentes et nous attendaient avec impatience. Sa maman parce qu’elle voulait se faire baptiser, et Maëlle parce qu’elle voulait me rencontrer. Nous avons été super bien accueillis et c’est autour d’un thé et de petits gâteaux que nous avons fait connaissance et discuté autour de la Bible. Nous leur avons partagé la bonne nouvelle de l’Évangile et c’était clair pour Michèle et sa maman : elles voulaient se repentir de leur péchés, être baptisées et suivre Jésus ! Nous avons pris un temps pour prier pour elles. Puis nous avons aussi prier pour Maëlle, pour qu’elle soit libérée de ses angoisses. Au moment où nous avons prié pour elle, Maëlle s’est mise à pleurer comme si elle se déchargeait de quelque chose. Puis quand je lui ai demandé comment elle se sentait, elle a ouvert de grands yeux comme si elle n’y croyait pas et nous a répondu toute tremblante : “Wow ! Wow ! Je suis libre !”. Nous avons prié pour qu’elle reçoive le Saint-Esprit et elle s’est tout de suite mise à parler en langues. Quand je lui ai demandé ce qu’elle pensait du baptême, elle a répondu sans aucune hésitation : “Je veux me faire baptiser !” De leur côté, Michèle et sa maman ont aussi vécu des délivrances suite à beaucoup de souffrance et de colère qu’elles avaient depuis des années. Puis nous les avons baptisées toutes les trois dans leur baignoire. C’était juste magnifique de voir 3 générations prendre la décision de suivre Jésus. Quand nous avons baptisé Michèle, sa fille et sa maman pleuraient de joie, quand Michèle a vu que sa fille avait reçu le Saint-Esprit et parlait en langues, c’est elle qui pleurait de joie. Et toutes les trois étaient émerveillées de réaliser que quelque chose de puissant venait de se passer dans leur maison. C’est une nouvelle vie qui commence. Jésus est vivant !
- Retour du Danemark
Deux semaines après être rentrée du Danemark, je suis retournée au collège où j’ai travaillé pendant 3 ans en tant qu’Assistante d’Education pour dire bonjour aux collègues. Je leur avais promis que je passerai les voir à mon retour. Après avoir donné des nouvelles à tout le monde, je suis allée voir Corinne à l’accueil avec qui j’aimais (et aime toujours !) discuter. Quand je travaillais là-bas on parlait beaucoup de la vie et de Dieu. Je l’ai mise au courant des dernières nouvelles et comme d’habitude, je lui ai raconté tout pleins de témoignages de ce qu’il s’était passé au Danemark, en Norvège, en Suisse, à Dubaï. Le principal adjoint avec qui je m’entendais aussi très bien est passé à ce moment-là et a écouté ce que je racontais, puis il m’a dit : “- J’avais lu ton blog une fois… phobiescolaire.fr j’avais trouvé ça très intéressant. - Mais comment tu as pu tomber sur mon blog ? Je n’ai jamais eu l’occasion de t’en parler. - Tu as mis le lien sur ton statut WhatsApp” Ah ! Une fille qui travaille dans les bureaux est arrivée elle aussi, m’a demandé des nouvelles et quand je lui ai dit que je revenais de trois mois au Danemark où j’avais fait une école de disciples chrétiens, elle m’a posé pleins de questions. Je lui ai tout raconté depuis le début à commencer par ma phobie scolaire. Quand tout le monde est parti et que je me suis retrouvée avec Corinne, elle m’a dit : “- Maëva, je peux te demander quelque chose ? J’ai des douleurs à un genoux, surtout le soir. Mon ostéopathe m’a dit que c’était parce que j’avais une jambe plus courte que l’autre. Tu crois que tu pourrais prier pour moi ?” Evidemment ! On est allées dans son appartement de fonction juste derrière, je l’ai faite asseoir sur une chaise pour regarder ses jambes mais je n’ai vu aucune différence alors j'ai simplement imposé les mains sur son genoux. Mais quand même, elle m’a dit : “Tu ne veux pas que je m’assois par terre contre le mur comme ça tu verras peut-être mieux ?” Elle s’est assise dos contre le mur et effectivement, elle avait une jambe plus courte d’un demi-centimètre. Alors j’ai simplement ordonné à la jambe de pousser au nom de Jésus… et la jambe s’est alignée avec l’autre. Corinne a ouvert de grands yeux en disant : “Non mais c’est incroyable, je sens ma jambe pousser !” Quand elle s’est relevée, elle sentait déjà la différence et m’a remerciée d’avoir prié pour elle. Mais moi je n’ai rien fait d'autre qu'obéir à Jésus :-)
- Un week-end à Paris
Depuis peu, je suis contactée par des jeunes qui ont lu mon livre et qui ont été touchés parce qu’ils font eux-mêmes une phobie scolaire ou ont des angoisses. Ce week-end, je suis montée à Paris avec deux amis pour les rencontrer. Samedi 25 janvier Nous avons mangé avec Alice, une jeune qui fait une phobie scolaire et que je connais via Instagram. Il y a quelques mois de ça, je l’avais mise en contact avec un ami Parisien qui avait prié pour elle. Elle m’avait raconté s’être sentie légère à partir du moment où il avait prié pour elle et ce pendant les deux jours qui ont suivis. Elle m’avait envoyé des messages toute excitée pour me dire que c’était incroyable ! Depuis, elle a eu beaucoup moins d’angoisses, donc beaucoup moins d’absences au lycée et est en train de passer son bac ! L’après-midi nous avons rencontré Yasmine. Yasmine ne fait pas de phobie scolaire et n'a pas non plus de problèmes d'angoisse, nous avons été mis en contact via une amie en commun qui voulait que nous nous rencontrions. Nous sommes allés boire un café et avons discuté toute l’après-midi. Elle nous a dit ne pas être forcément croyante, mais quand je lui ai raconté mon histoire, elle s’est mise à nous poser pleins de questions sur Jésus et nous a demandé de lui raconter des témoignages de ce que Jésus fait. Nous lui avons expliqué le message de l’Évangile, puis elle a accepté qu’on prie contre ses dépressions chroniques. Elle avait également une jambe plus courte que l’autre de 8mm, et c’est certainement cette guérison-là qui l’a le plus marquée. Après avoir prié, elle s’est relevée, a enlevé sa talonnette au fond de sa basket et a fait quelques pas. Elle n’en revenait pas : “Mais wow c’est incroyable ! Je n’ai plus aucune gêne quand je marche !”. C’est ça que j’aime le plus avec Dieu : on ne raconte pas seulement des témoignages de guérisons, les gens l’expérimentent aussi pour eux-mêmes. Le soir, nous étions invités à l’anniversaire d’un ami de Théo (un des gars avec qui je suis montée à Paris) dans un bar. Nous avions à peine dit bonjour que nous nous sommes retrouvés à parler de ce qu’on faisait sur Paris à une fille Catholique, qui nous écoutait attentivement lui raconter ce qu’on avait vécu dans l’après-midi. Puis tout au long de la soirée, je me suis retrouvée à parler à plusieurs personnes et à raconter mon témoignage, une fois, deux fois, trois fois. J’ai notamment beaucoup parlé avec une fille qui fait des crises d’angoisse depuis quelques mois et lui ai témoigné que oui, c’est possible de s’en sortir ! Dimanche 26 janvier Nous sommes allés manger avec Christan, un jeune qui fait une phobie scolaire et qui a lu mon livre (3 fois !). C’était un jeune en grande souffrance : il a été abusé physiquement et ne supporte plus aucun contact physique. Nous n’avons pas pu lui serrer la main et encore moins lui faire la bise pour lui dire bonjour. Nous avons beaucoup discuté avec lui, il nous a raconté son histoire et dit qu’il se sentait vide tout le temps sans savoir pourquoi. Quand nous lui avons expliqué que Jésus délivrait les gens, il nous a dit avec ses mots : “J’aimerais bien voir ça une fois, enfin je veux dire, j’aimerais bien me faire exorciser” (haha). Nous lui avons dit qu’on pouvait prier pour lui et il s’est empressé d’accepter. Il a accepté qu’on lui prenne la main seulement en enfilant un gant, puis nous avons prié pour lui. Quand nous lui avons demandé comment il se sentait, il a ouvert de grands yeux en disant : “Wow… c’est trop bizarre ce que je vais vous dire parce que même moi je suis cartésien et tout ça c’est fou mais j’ai vu une barrière qui repoussait quelque chose. Et puis j’ai vu comme une énorme vague blanche qui sortait de moi. Je me sens complet, c’est trop bizarre ! Mais dans le bon sens. Wow !” Christan étant un grand fan de LEGO, nous sommes ensuite allés jusqu’au magasin où Théo lui a offert une boîte et il ne pouvait pas être plus heureux ! Avant de se séparer, il a eu un moment d’hésitation, puis timidement, il nous a tendu la main et nous a serré la main à tous les trois. Une IMMENSE victoire pour lui ! Le soir, il a envoyé un SMS à la personne qui nous avait mis en contact pour le remercier “J'ai passé la meilleure journée de ma vie !!!” lui a-t-il dit. Jésus est vivant !
- Nouvel an chinois 2019
Ce weekend, j’étais à Mens. Chaque année, à l’occasion du nouvel an chinois, des amis organisent une journée où ils invitent des chrétiens et des non chrétiens pour partager un repas traditionnel. Au menu : nems, nouilles de riz, manto (pain à la vapeur), raviolis chinois, canard laqué… tout fait maison ! Jiapei, qui est chinoise et qui fait partie des personnes qui organisent l’évènement nous a parlé de l’histoire du nouvel an en Chine, des traditions et pratiques, notamment des sacrifices et a fait un parallèle avec Jésus en expliquant qu’il est celui qui s’est sacrifié pour nos péchés. Tout au long du repas, il a eu des interventions : animations en ombres chinoises faites par les enfants, témoignages de vies transformées par Jésus (Aurore nous a raconté comment elle a été libérée de la drogue). Mamette, la doyenne, nous a raconté comment elle était passé du Catholicisme à une relation avec Jésus. J’ai revu des personnes rencontrées l’année passée comme Catherine qui était venue pour la première fois avec son mari et son fils. Entre temps, elle s'était repentie et faite baptiser ! Ce weekend, elle est venue avec des douleurs au dos et à la hanche à cause d’une chute. Je lui ai proposé de prier pour elle… Après lui avoir imposé les mains, je lui ai demandé de vérifier si la douleur était toujours là. Elle a eu un mouvement de recul et à ouvert de grands yeux en me disant : “Nooooon… non, sérieusement ? Je n’ai plus mal !” J’ai prié pour sa hanche et la douleur est partie aussi. Jésus a dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris”. (Les desserts apportés par les invités) J’ai fait la connaissance de Patrick, un chrétien avec qui j’ai discuté et raconté mon témoignage. Quand il a entendu mon histoire, il m’a dit : “Tu devrais parler à ma fille, elle est en 5ème et elle a fait une phobie scolaire l’année dernière.” J’ai donc raconté mon histoire à Nina qui m’a écoutée avec de grands yeux attentifs. Patrick était venu avec Carole, une jeune femme qui a fuit le Cameroun où elle était en danger de mort. Son histoire m’a bouleversée. Elle m’a raconté sa vie au Cameroun, son travail dans les champs de cacao, les histoires familiales et les tensions qui ont commencées jusqu’aux affrontements à la machette. Son papa s’est retrouvé en prison, sa maman s’est faite violer et casser les dents… Quant à elle, sa belle famille avait payé quelqu’un pour la tuer. Avec des détails effroyables, elle m’a raconté que cet homme payé pour la tuer l’avait violé puis elle s’est arrêté de parler, incapable de continuer. Pour ces raisons, elle a fuit avec son petit garçon de 2 ans et en a laissé deux autres au pays. Nous avons prié pour elle et nous sommes toujours en contact. Je me demande comment est-ce que je peux concrètement aider cette jeune femme qui n’a pas de papiers et vit dans un centre d’accueil. Ce que j’aime particulièrement lors de ces weekends c’est retrouver et passer du temps avec ces amis qui sont comme ma famille. A chaque fois, je loge chez Katia chez qui il y a toujours du monde et où je me sens vraiment comme à la maison. Le dimanche matin nous avons pris notre petit déjeuner ensemble entre filles (Rebecca, 16 ans, qui m’a accompagnée pour le weekend) et Stéphanie, une amie de Katia. Nous avons débriefé sur la journée de la veille puis tout naturellement prié ensemble. Le fils de Katia et Aurore, sa future belle-fille, nous ont rejoint pour manger et nous avons passé l’après-midi à discuter, rigoler, jouer à des jeux de sociétés, jusqu’à ce qu’il soit l’heure pour Rebecca et moi de reprendre la route pour rentrer.