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Vacances à Saint-Raphaël, juillet 2019.

Je suis partie une semaine à Saint-Raphaël avec Cherelle, une amie Hollandaise et nous avons vécu deux-trois petites choses assez cool pour les partager ici.


Lors de l’une de nos premières soirées, nous sommes allées faire un tour sur le marché nocturne en bord de mer où nous avons fait la rencontre de Clarisse qui nous a proposé de goûter son nougat. Cherelle a accepté, quant à moi, j’ai poliment répondu que j’avais arrêté de manger du sucre, et c’est ce qui a engagé la conversation. Je lui ai expliqué pourquoi, nous avons discuté de choses et d’autres puis je lui ai demandé si je pouvais prier pour elle. Elle semblait ne pas en avoir besoin mais a commencé à nous poser des questions sur ce qu’on faisait, et pourquoi. Je lui ai alors raconté mon témoignage (en 10 fois puisque nous étions sans arrêt coupées par les clients qui s’arrêtaient au stand pour goûter du nougat, acheter…) mais à chaque fois elle revenait à la conversation peu importe le temps que lui prenait sa vente. Cherelle qui ne comprenait pas un mot de ce qu’on se racontait priait pour que les gens ne s’arrêtent plus et que je puisse finir de raconter mon histoire… et ça marchait ! Finalement, j’ai dit à Clarisse que nous pouvions repasser le lendemain, mais elle m’a répondu : « Non, tu vas me donner ton numéro et on va aller boire un coup. C’est mon jour de repos demain. »




Le lendemain, alors que nous l’attendions devant le café, une dame d’un certain âge nous a abordées. Elle voulait nous initier au yoga. Elle parlait très peu anglais et c’était bien dommage parce que Cherelle a pratiqué le yoga et a vécu des expériences qui montrent à quel point ces pratiques-là sont dangereuses et mauvaises. Nous lui avons parlé de notre foi en Jésus, raconté comment il est intervenu dans notre vie jusqu’à ce que Clarisse arrive. Nous nous sommes retrouvées autour d’un café et j’ai pu lui expliquer le message de l’Evangile ainsi qu’à sa fille de 12 ans qui a écouté, elle aussi. À la fin, Clarisse m’a dit : « Bon ben je vais réfléchir à tout ça… et toi aussi tu peux choupette » a-t-elle dit à sa fille.




Nous ne nous sommes pas revues après ça, elle m’a seulement envoyé un petit message pour me dire qu’elle avait été très contente d’avoir passé un moment avec nous. Des petites graines ont été semées…



Une autre après-midi, nous nous baladions près du port de Saint-Raphaël. Nous sommes passées devant un groupe d’ado dont un des jeunes était assis sur un banc avec une attèle au genou. Nous avons croisé beaucoup de personnes avec des béquilles ou des attèles, mais en voyant ce jeune, j’ai senti qu’il fallait que je prie pour lui. Sauf que je me suis dégonflée et nous sommes passées devant le groupe sans que je n'ose l’aborder. Alors j’ai dit à Dieu : « Si je le revois, je prie pour lui ». J’ai à peine eu le temps de finir de penser qu’il était en train de marcher à côté de moi pour rejoindre ses amis. Il a marché comme ça sur 30 mètres et bien assez longtemps pour que je comprenne le message ! Je lui ai alors demandé ce qui lui était arrivé. Il s’était battu pour rigoler avec un copain et il s’était fait une entorse au genou. Quand je lui ai proposé de lui imposer les mains, il m’a répondu : « Ben ouais ok… » j’ai prié pour lui plusieurs fois, puis il m’a dit : « Eh c’est bizarre, je sens un truc bizarre. Regarde j’arrive à plier mon genou, je peux pas le faire normalement ! »

Mais l’histoire que je préfère c’est celle-là :

Pour notre dernière soirée, nous avions décidé d’aller manger une glace. Cherelle avait aimé les crêpes à la crème de marron et voulait goûter la même chose en glace. Nous avons donc acheté nos glaces et oui, j’ai fait une entorse à ma règle de moins manger de sucres raffinés parce que celle au yahourt est une tuerie ! Puis comme elles commençaient déjà à fondre, nous sommes allées nous asseoir sur les rochers au bord de la mer, loin du marché, là où il n’y a personne. Nous avions à peine commencé à déguster qu’un gars nous a abordées en nous disant avec un fort accent qu’il essayait d’apprendre le français. Nous avons continué la conversation en anglais à son plus grand soulagement. « Personne ici ne parle anglais ! A chaque fois que j’ai abordé des gens on m’a répondu « non non, no english! » vous les français vous êtes très patriotes, vous êtes fiers de votre langue, pas vrai ? Du coup j’ai été obligé d’apprendre des phrases basiques pour pouvoir communiquer avec les gens parce que c’est pas évident ! En fait, j’ai juste une question, nous dit-il en nous tendant son téléphone pour qu'on y lise quelque chose. « Mes voisins ont acheté deux nouveaux animaux de compagnie et ils aimeraient leur donner des prénoms français ». Voilà la phrase écrite sur son téléphone et qu’il doit sûrement faire lire aux gens qui ne parlent pas anglais. Je lui demande alors d’où il vient. Il me répond « Aarhus », un nom que nous connaissons bien. C’est une ville au Danemark, à 1h du Centre où Cherelle et moi avons fait notre école de biblique ! Cherelle est même allée une fois à Aarhus pour prier pour les gens dans la rue. Nous lui racontons alors notre école au Danemark, et il se met à nous poser pleins de questions. Pourquoi nous sommes allées faire une école là-bas (Thisted c’est quand même perdu dans la campagne…), en quoi ça consiste etc. Cherelle lui explique que c’est parce que nous avons toutes les deux rencontré Jésus et j’enchaîne en lui racontant mon témoignage qu’il écoute très attentivement. À la fin, je lui demande si lui croit en Dieu et il me répond qu’après mon histoire, il allait sérieusement y réfléchir. « Je suis en vacances ici avec mes parents et ma soeur. Ma mère aussi fait des crises d’angoisses. C’est pas exactement comme toi mais elle se sent mal dès qu’il y a trop de monde. Vous pourriez peut-être prier pour elle ? » Elle n’était pas dans les parages, mais je lui ai dit que quand mon père avait prié pour moi et que j’avais senti l’angoisse partir, nous n’étions même pas dans la même ville. « Oh oui, s’il vous plait, priez pour ma mère alors ! » Il nous a serré la main, content de nous avoir rencontrées, nous avons échangé nos Facebook et il est parti aussi rapidement qu’il est arrivé, nous laissant toutes les deux perplexes… Le matin même, j’avais demandé à Dieu de nous amener quelqu’un qui parle anglais (pour que Cherelle puisse comprendre) et qui ait besoin d’entendre parler de Jésus ! Si ça ce n’est pas une rencontre divine, je ne sais pas ce que c’est !



Le lendemain, il m’a envoyé un message :


— Hey. Vous avez prié pour ma mère ? — Oui, juste après que tu sois parti. Elle va mieux ? — Oui ! J’ai remarqué une grosse différence dans son humeur et sa capacité de s’affirmer. Normalement, quand on mange à l’extérieur elle est nerveuse de devoir dire qu’elle est intolérante au gluten. Là, elle a simplement expliqué sa situation avec assurance à la serveuse et ça s’est fait de façon super détendu. — Woaw ! C’est génial !! Tu devrais lui montrer la vidéo de mon témoignage. Ou commencer par lui dire que tu nous a rencontrées et qu’on a prié pour elle. — Je vais carrément faire ça ! Merci beaucoup.


Les vacances comme je les aimes !

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