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Sortie dans les rues, mercredi 4 mai 2022

Hier après-midi, mon mari et moi sommes allés dans les rues avec d’autres frères et sœurs de Strasbourg. En allant en direction du tram, nous nous sommes arrêtés chez Gazi, notre épicier, pour prendre des nouvelles de sa copine. La dernière fois que j’avais vu Anaïs, elle avait une attelle au pouce. Je lui avais proposé de lui imposer les mains, ce qu’elle avait accepté, non sans me dire : “Ouais moi aussi je fais ça, mais ça marche pas.” Je lui ai expliqué que je croyais en Jésus et que c’était en son nom que je faisais ça. Sur le coup, rien n’a semblé se passer, elle m’a dit qu’elle avait toujours mal. Mais quelques jours plus tard, j’ai croisé Gazi qui m’a dit qu’Anaïs voulait me voir. Elle n’avait plus mal au pouce, et elle avait d’autres douleurs dont elle voulait être guérie ! Nous nous sommes donc arrêtés à l’épicerie; Anaïs était là. Elle m’a elle-même expliqué ne pas avoir compris ce qu’il s’était passé avec son pouce, mais qu’après l’imposition des mains, elle n’avait plus eu mal. Concernant ses autres douleurs, elle sortait tout juste du kiné, donc ça allait mieux, mais ça revenait en général dans les jours qui suivaient. Elle me tiendrait au courant si besoin. Maintenant, elle sait que Jésus guérit !


Mon mari et moi avons ensuite retrouvé les frères et sœurs dans le centre ville de Strasbourg et nous nous sommes répartis en deux groupes de trois. Nous avons commencé à nous balader dans les rues et avons rencontré Enes, qui était assis sur un banc au soleil. Nous lui avons demandé comment il allait et s’il avait des douleurs quelque part. Il nous a tout de suite répondu qu’il avait mal au dos et à la jambe depuis des années à cause de l’arthrose. Nous lui avons proposé de lui imposer les mains au nom de Jésus, ce qu’il a tout de suite accepté en disant : “Alors là, si je suis guéri de ça, je ne sais pas comment je vais vous remercier”. Nous lui avons parlé de Jésus, et lui-même nous a dit qu’en tant que musulman, il croyait aussi en Jésus, et même plus en Jésus qu’en Allah. Nous lui avons offert un Evangile de Marc. Il s’est levé pour le mettre dans son panier de vélo, puis il s’est mis à plier et replier sa jambe, sauter sur place. Il n’avait plus aucune douleur, il était guérit ! Débordant de joie, il a pris mon mari, qui lui avait imposé les mains, dans ses bras. Nous avons échangé encore quelques mots puis nous sommes partis. Un peu plus loin, je me suis retournée pour le voir. Il nous regardait en souriant, presque incrédule de notre rencontre. Puis je l’ai vu s’asseoir et commencer à lire l’Evangile !


Plus loin, nous avons rencontré Momo, un marocain avec un grand sens de l’humour qui vendaient des petites babioles qu’il avait récupérées ou qu’il faisait lui-même. Nous avons discuté un long moment avec lui, de sa vie, de la nôtre, de Jésus. Lui aussi nous a dit qu’en tant que musulman non pratiquant, il croyait en Jésus et qu’il était d’accord avec lui : il fallait aimer les gens.


Nous avons alors continué notre chemin et rencontré un jeune SDF qui n’était pas très ouvert au message de l’Evangile. Nous avons discuté un peu avec lui, mais notre conversation tournait en rond, nous n’avons pas insisté.


Notre dernière rencontre de l’après-midi était celle de deux femmes, dont l’une marchait avec une béquille. Nous les avons abordées en demandant poliment ce qui était arrivé à la dame avec la béquille. Elle avait un problème neurologique qui lui causait des douleurs et des problèmes à la jambe. Nous lui avons proposé de lui imposer les mains, mais elle nous a répondu que c’était très gentil de notre part, qu’elle allait à un RDV et qu’elle était très stressée. Nous sommes donc repartis, nous avons marché sur une cinquantaine de mètres, quand nous avons entendu crier derrière nous : “Excusez-moi !” C’était la dame qui l’accompagnait qui revenait rapidement sur ses pas. “Je suis un peu superstitieuse, alors je lui ai dit : “Pourquoi pas ? Qu’est-ce que tu as à perdre ?” Et puis c’est peut-être un signe de Dieu !” L’autre dame qui s'appelle Fransceca s’est approchée de nous et nous a dit qu’elle acceptait qu’on lui impose les mains. Nous leur avons expliqué à toutes les deux que nous avions la foi en Jésus, que nous ne faisions partie d’aucune religion et que c’était par obéissance à Jésus et compassion pour les gens que nous faisions ça. Nous lui avons imposé les mains, rien n’a semblé se passer sur le moment, mais je me suis rappelée de l’histoire avec le pouce d’Anaïs... Quelque chose a été semé.


Sur notre trajet du retour en direction du tram, nous avons vu une autre dame, plus âgée, avec une béquille, et qui boitait. Elle avait fait un AVC, était condamnée à ne pas retrouver l’usage de son pied, et à marcher comme ça toute sa vie. Mon mari lui a proposé de prier pour elle, ce à quoi elle a répondu : “C’est gentil fiston, mais je ne crois pas à ça. S’il y a un Dieu, pourquoi m'a-t-il envoyé ça ? Je n’ai rien demandé, et je n'ai fait de mal à personne, au contraire, j’essaye d’aider les gens comme je peux.” Nous n’avons évidemment pas insisté, mais ça nous a rendu bien tristes. Tristes de voir à quel point les gens ne connaissent pas Dieu et lui attribuent des choses qui ne viennent pas de lui mais de Satan. Non, ce n’est pas Dieu qui envoie la maladie. La maladie est une conséquence du Péché qui est actuellement dans le monde. Celui qui envoie la maladie, c’est Satan.


Jésus a dit : “Le voleur (Satan) ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis (nous) aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.” (Jean 10:10).


Jésus est venu non seulement nous pardonner de nos péchés, mais aussi nous en délivrer. Quant à la maladie, Jésus est celui qui est venu pour nous guérir.


“Lui (Jésus) qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés, nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. (1 Pierre 2:22-24)

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