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  • L'Evangile expliqué sans mots bizarres

    Selon les gens avec lesquels on discute, on a parfois l’impression qu’il existe plusieurs Jésus. Ce nom peut évoquer une religion, le petit enfant dans la crèche que l’on voit à Noël, ou un homme religieux représenté en statue dans les églises, en agonie sur une croix. Pour certains, il s’agit d’un philosophe ou d’un sage ayant véhiculé de bonnes paroles et une bonne morale : peut-être que si l’on suit ses paroles, on sera une bonne personne, acceptée au paradis ? D’autres disent de lui qu’il est Dieu ayant pris une forme humaine et qui aurait opéré des miracles et des guérisons sur la Terre. Mais qui est réellement Jésus ? Allons donc voir ce qu’en dit la Bible, cet ensemble de livres qui parlent le mieux de lui. Il y a 2000 ans, Dieu, qu’on appelle “le Père” et qui est un esprit, est venu vivre sur terre en prenant un corps humain, pour se mettre à notre niveau. Dieu qui est Tout Puissant, au-dessus de tout ce qui existe, s’est abaissé, abaissé, abaissé, jusqu’à notre condition humaine, pour venir vivre dans un corps humain : celui de Jésus. C’est pour cela que Jésus est né d’une femme, Marie, mais qu’il n’a pas été conçu par un père terrestre. Parce que Jésus, c'est Dieu qui, voulant se mettre à notre niveau, a pris un corps humain et s’est implanté dans le ventre de Marie. Mais pourquoi a-t-il fait cela ? Dieu est esprit, cela signifie qu’il est invisible pour nos yeux. Mais ce n’est pas parce qu’on ne le voit pas qu’il n’existe pas. Dieu existe bien, et avant qu’il ne prenne une forme humaine pour parler aux hommes en face à face, Il parlait déjà à leurs cœurs : au travers de leurs pensées, de leurs rêves, et de multiples autres manières. Mais pourquoi Dieu est-il venu vivre une vie d’homme sur la Terre ? A cause du Mal. Le Mal, celui qui nous fait rater le but de la vie chaque fois que nous n’agissons pas de la bonne manière. A l’origine, l’homme était censé vivre avec Dieu, connaître sa volonté et être d’un commun accord avec lui. Cela produisait la vie, le bon. Mais chaque homme, individuellement et collectivement, a décidé de ne pas écouter cette petite voix intérieure qui lui dit : “Non, attention, si tu fais ça, tu feras du mal à untel.” ou : “Si tu t’engages là-dedans, ça se terminera mal.” Chaque homme a préféré faire ce qu’il voulait, plutôt que d'écouter les recommandations de Dieu. L’homme, ainsi dominé par le Mal, fonçait droit dans le mur, car le Mal attire la mort; c’est une loi spirituelle. Et pour Dieu qui nous aimait tellement, cette situation lui était insupportable. Il voulait nous sauver de cette spirale du Mal dans laquelle nous nous entraînions tous. C’est pour cela qu’il est venu en personne. Il est venu partager notre condition en prenant un corps humain : Jésus. Vers l’âge de 30 ans, Jésus s’est mis à annoncer un message particulier : il encourageait les gens à lui faire confiance et à changer d’attitude. Il ne s’adressait pas uniquement aux biens portants ou aux gens qui croient beaucoup au spirituel, ni aux bons religieux droits dans leurs bottes. Jésus s’adressait à tous, parce que TOUS les hommes ont un problème avec le Mal. Il est aussi venu pour ceux qui sont angoissés et qui ne trouvent pas la paix intérieure. Il est venu pour ceux qui ne trouvent pas le repos. Il a dit : “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et je vous donnerai du repos”. Toi qui lis ces lignes, peut-être que tu te sens seul. Pourtant, tu sembles avoir tout ce qu’il te faut : un boulot qui te plait, un toit pour dormir, une famille qui t’aime... Mais quand tu rentres le soir et que tu te poses un peu, tu te sens terriblement seul. Alors tu te réfugies dans des activités pour échapper à cette réalité : le téléphone, les jeux, les films, la lecture, ou le sport. Jésus est venu remplir ce vide-là. Il est venu pour guérir tes souffrances intérieures, pour te donner la force de pardonner à ceux qui t’ont fait du mal. C’est trop dur de faire ces choses par toi-même, alors il est là pour ça : changer tes aspirations pour qu’elles soient conformes aux siennes et à ce qui est bon. Au-delà de ça, Jésus a fait de nombreux miracles : il guérissait tous les malades qui venaient à lui, il chassait les mauvais esprits de ceux qui étaient oppressés, il apportait la vie partout où il allait, cela débordait de lui ! Son amour pour les gens était vrai car il ne recherchait pas son intérêt personnel, mais à démontrer l’amour de Dieu. Puis Jésus a annoncé à ses disciples une chose difficile : il allait livrer sa vie à ceux qui lui en voulaient. Il allait mourir et revenir à la vie trois jours plus tard. En effet, Jésus n’avait pas perdu de vue son but principal, sa mission première : LIBÉRER L’HOMME DU MAL. Et c’est ce qu’il s’est passé : en l’espace d’une nuit et un jour, il s’est fait arrêter par ceux qui lui en voulaient. Il s’est fait battre, moquer, fouetter, insulter et clouer sur une croix (c’était une méthode romaine de mise à mort courante à cette époque) à cause du Mal. Et comme il l’avait dit, trois jours après, il est revenu à la vie. Avant de retourner auprès de Dieu, Jésus nous a laissé des informations importantes pour nous permettre de garder le bénéfice de tout ce qu’il était venu faire et de continuer à vivre selon ses directives. Il a dit à ceux qui croient en lui qu'ils devaient naître de nouveau (voir article). C’est-à-dire se détourner du Mal, se faire immerger dans l’eau pour s’associer à sa mort et sa résurrection, et demander que l’Esprit de Dieu vienne habiter en soi. Toute personne née de nouveau est alors LIBRE DU MAL duquel elle était esclave. Le fait de se faire immerger dans l’eau en croyant en ce que Jésus-Christ a fait, a en effet une puissance de par la foi qu’on y met : on enterre définitivement notre ancienne vie vécue dans le Mal, on s’associe à la mort de Jésus lorsque l’on va sous l’eau et à sa résurrection au moment où on en ressort. Puis on reçoit son Esprit en l’invitant à entrer en nous. A ce moment-là, nous sommes véritablement libres du Mal : et nous sommes exactement comme Jésus, avec le même Esprit. Nous ne sommes plus obligés de faire le Mal lorsqu’il se présente à nous ! Nous sommes équipés pour pouvoir lutter contre le Mal et ne pas céder aux tentations. C’est cette vie que Jésus nous appelle à vivre : naître de nouveau pour redémarrer une nouvelle vie, libres du Mal, de nouveau connectés à Dieu pour vivre une relation avec Lui. Jésus est vivant : par son Esprit, il veut vivre en toi. Il veut te parler, s’installer dans ta vie pour que tu puisses goûter à cette vie, être guéri, délivré, libéré, et demeurer dans sa paix.

  • Comment réagir face à la tentation ?

    La tentation est quelque chose à laquelle nous sommes confrontés. Le tout est de savoir comment réagir lorsqu’elle se présente pour ne pas tomber dans le péché. Jésus lui-même a été confronté à la tentation sans jamais pécher et il est notre meilleur modèle. Avant de commencer, je t’invite à lire notre article “Sommes-nous libres du péché ?” qui pose les bases de ce qui va suivre. Pour pouvoir résister à la tentation, tu dois d’abord avoir conscience que, si tu es né(e) de nouveau, tu es libre du péché et la tentation n’est pas plus forte que toi. C’est parce que tu es libre du péché que tu as la capacité de résister à la tentation. Tu n’es plus esclave du péché et tu es donc libre de choisir entre pécher ou ne pas pécher. Mais être libre du péché ne veut pas dire que nous ne sommes jamais tentés ou approchés par Satan qui veut nous faire tomber. Et ce n’est pas parce que nous avons une mauvaise pensée, que nous avons péché. Ce qui compte, c’est notre réaction face à ces pensées : les acceptons-nous ? Leur obéissons-nous ? Ou, comme ce que nous allons voir, faisons-nous comme Jésus en les contrant avec la Parole de vérité ? Nous devons savoir comment répondre à ces sollicitations. Voyons donc comment Jésus a réagi face à la tentation dans Luc 4, versets 1 à 13. 1 Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l'Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils furent écoulés, il eut faim. Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain. Jésus lui répondit: Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement. Le diable attaque Jésus sur son identité en voulant le faire douter : “Si tu es le Fils de Dieu, fais ceci ou cela”. Cela te rappelle quelque chose ? As-tu déjà eu ce genre de pensée qui te dit : “Si tu étais vraiment chrétien(ne), tu lirais ta Bible tous les jours” ou : “tu prierais au moins 4h par jour”. Jésus connaît son identité, il sait qui il est et ne prend même pas la peine de répondre. Mais au sujet de ce que Satan tente de lui faire faire, Jésus répond par les Ecritures : “Il est écrit…” 5 Le diable, l'ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit: Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Satan n’ayant pas pu faire chuter Jésus au sujet de son identité, il essaye de le tenter avec le pouvoir. “Je te donnerai la puissance, la gloire…” Cette fois encore, Jésus répond par les Écritures : “Il est écrit…” 9 Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, Afin qu'ils te gardent; et: Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui répondit: Il est dit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Satan attaque encore une fois Jésus sur son identité et ajoute à cela des pensées suicidaires : “jette-toi d’ici en bas”. Si tu as des pensées suicidaires, sache qu’elles ne viennent pas de toi mais que quelqu’un te les souffle à l’oreille ! “car il est écrit…” Maintenant Satan se met lui aussi à citer les Écritures, sauf qu’ils ne les utilisent pas correctement. Il utilise les Écritures mais en contredit la pensée de Dieu, il lui fait dire quelque chose qu’elle ne dit pas. Il est si facile de citer les Écritures en tordant leur sens. Ce qu’il faut connaître avant tout, c’est la pensée de Dieu. 13 Après l'avoir tenté de toutes ces manières, le diable s'éloigna de lui jusqu'à un moment favorable. Nous voyons donc que lorsque Jésus était tenté par le diable, il répondait TOUJOURS par les Écritures. C’est en cela qu’une bonne connaissance des Écritures est importante : c’est en elles que nous pouvons puiser pour répondre aux attaques de l’Ennemi. La Parole de Dieu est puissante et efficace car elle est la vérité (à ne pas confondre avec la réalité. La réalité est ce que tu vois avec tes yeux; la vérité, c’est ce que Dieu dit). Ce que Dieu a dit de toi est la vérité, peu importe la réalité que tu constates avec tes 5 sens. Alors, concrètement, comment réagit-on face à la tentation ? Prenons l’exemple de Monsieur K, un homme au passif alcoolique. Avant d’être né de nouveau, Monsieur K avait l’habitude de boire dès qu’il se sentait mal ou qu’il faisait face à une situation compliquée. A présent, Monsieur K est né de nouveau et une situation similaire se présente à lui. Satan est là, et lui dit : “Tu devrais boire un petit verre, ça te détendra après la journée difficile que tu as eue.” Le combat commence. Tout se joue dans les pensées. Parce que Monsieur K est libre du péché, il est donc libre de l’alcool, libre de choisir entre boire ou ne pas boire. Et c’est là qu’il doit utiliser les Écritures pour répondre à Satan et ses tentations. Si Monsieur K répond : “Non, je ne boirai pas. Je ne boirai pas, je ne boirai pas.” en essayant de s’en persuader, ça ne marchera pas. Ce qui fonctionne, c’est la vérité : “Non, je ne boirai pas ! Je suis une nouvelle créature en Christ, les choses de ma vie d’avant sont passées, aujourd’hui, toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5:17). Je suis mort à ces choses-là, j’ai été crucifié avec Jésus, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi (Galates 2:20). Je ne suis plus esclave de l’alcool, mon ancienne vie a été enterrée dans les eaux du baptême, elle n’existe plus (Romains 6)”. En faisant cela, non seulement Monsieur K répond aux accusations de Satan par la vérité, mais il rappelle aussi la vérité à son âme. Une autre chose tout aussi importante est de ne pas se mettre volontairement dans une situation qui pourrait nous faire pécher. Pour quelqu’un comme Monsieur K, il est bon de s’éloigner de tout ce qui pourrait être une source de tentation : avoir de l’alcool chez lui, aller dans les bars, etc. Lorsqu’on parle de résister à la tentation, il ne s’agit pas de se mettre face à la chose en question et de résister de toutes ses forces pour ne pas succomber; c’est voué à l’échec ! Jésus a dit : “l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.” Si l’alcool est une tentation pour toi, fuis ! Ne te mets pas dans une situation qui serait susceptible de te faire pécher alors que tu es libre. Ce schéma est valable pour n’importe quelle forme de tentation : la convoitise sexuelle ou matérielle, la tentation de pouvoir, la gourmandise, l’amour de l’argent. Lorsque mon mari et moi avons commencé à nous fréquenter, nous nous sommes mis au clair sur ce qui était important pour nous : nous ne voulions pas avoir de relations sexuelles avant le mariage, ni nous embrasser. (Si le sujet t’intéresse, tu peux lire notre article sur La relation amoureuse) Pour vivre cela, nous devions être actifs. Si nous étions restés passifs, les circonstances auraient pris le dessus sur nous. Nous avons donc posé un cadre dans nos fréquentations pour ne pas nous retrouver dans une situation de tentation. Par exemple, nous nous étions interdit de nous installer confortablement dans le canapé quand nous étions seuls tous les deux, en sachant que c’était pour nous, une situation propice à la tentation. Si nous avions fait ne serait-ce qu’un tout petit compromis, la tentation aurait pris le dessus. C’est pourquoi nous avons choisi d'être radicaux. Pour résumer, voici quelques clefs pour réagir face à la tentation : Avoir conscience que tu es libre du péché. (lire l’article sur le sujet) Répondre à la tentation par les Écritures. Ne pas se mettre volontairement dans une situation de tentation. En choisissant de fuir toute situation de tentation, tu te garderas du péché. Souviens-toi qu’étant né(e) de nouveau, tu es libre.

  • Pourquoi Dieu s'est-il fait homme ?

    Ce que vous allez lire est une traduction française d’une conférence d’Andrew Wommack en anglais. La traduction comporte certainement des erreurs, les formulations ne sont pas parfaites et l’intonation qui ne peut être retranscrite à l’écrit manque parfois pour bien comprendre ce qui est dit. Des modifications ont dû être apportées pour une meilleure compréhension. Si vous comprenez l’anglais, je vous conseille d’écouter plutôt l’extrait audio : Pourquoi Dieu s'est-il fait homme ? Dieu est sa parole. Lorsque Dieu a créé le monde, il a donné aux êtres humains, qui sont dotés d’un corps physique, l’autorité de régner sur la terre. Satan, lui, est un esprit. Il n’a donc pas de corps physique et par conséquent ne faisait pas partie de ceux ayant reçu l’autorité de régner sur la terre. S’il voulait cette autorité, il devait donc nous duper pour que nous la lui donnions. C’est pour cette raison qu’il a séduit Adam et Eve (Genèse 3). Satan n’avait pas le pouvoir de les forcer à quoi que ce soit, c’est pour cela qu’il n’a pas pris la forme du plus gros, du plus fort, ni du plus intimidant des animaux, mais qu’il a pris la forme du plus rusé. Dans Genèse, quand Dieu crée la terre et les cieux, il crée les choses par sa parole. Les mots, la parole sont la force créatrice du monde naturel et physique. Toute la création est soutenue par cette parole. Et Dieu ne revient jamais sur ce qu’il dit. Psaume 89:34 Je ne violerai point mon alliance et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres. Hébreux 1:3 (...) Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante (...) Si Dieu enfreignait sa parole, l'Univers s'auto-détruirait car celui-ci a été créé par la parole de Dieu et il est soutenu par cette même parole. Lorsque Dieu a dit à l’Homme : “Remplissez la terre, soumettez-là, dominez sur les poissons, les oiseaux et tous les animaux” (Genèse 1:28), il lui a délégué le contrôle. Dieu n’a jamais voulu que nous succombions à la tentation du diable. Mais quand cela s’est produit, il ne pouvait pas dire : “Oups ! Stop, on arrête tout, ce n’est pas ce que je voulais. Je reprends l’autorité que je vous ai donné.” Il ne le pouvait pas parce qu’il n’a qu’une parole. Et lorsqu’il a donné l’autorité aux Hommes, il lui a donné sans aucune condition. Dieu est Esprit. Jean 4:24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. Dieu a donné le contrôle et l’autorité sur cette terre aux être humains, des personnes dotées d’un corps physique. Dieu est un esprit, et en tant que tel, après avoir donné à l’homme l’autorité de gouverner sur la terre, il ne pouvait plus interférer dans cette gouvernance. Beaucoup de gens pensent : “Dieu fait ce qu’il veut”, mais ce n’est pas vrai. Si Dieu faisait ce qu’il voulait, tout le monde serait en parfaite santé. Jésus nous l’a d’ailleurs démontré : il guérissait tous les malades et les gens oppressés par le diable. C’est cela la volonté de Dieu. De notre coté, nous avons vu beaucoup de personnes être guéries mais ce n’est pas le cas de tous les malades pour lesquels nous prions… Savez-vous pourquoi les choses ne se passent pas toujours comme elles devraient ? Parce que Dieu doit utiliser les hommes pour accomplir sa volonté. Et nous sommes, nous, humains faillibles, les seuls êtres qu'il a à disposition pour travailler. Si Jésus vous enseignait directement, sans passer par mon intermédiaire, il vous enseignerait bien mieux que moi, parce que je ne manifeste pas toujours les choses telles que je le devrais. Mais Dieu n’a pas la liberté d’agir comme bon lui semble dans votre vie. C’est une erreur de dire : “Si Dieu le voulait, il pourrait faire ceci ou cela”. Ce n’est pas vrai ! Dieu a donné à l’homme l’autorité sur cette terre. Dieu est un esprit et il ne peut pas agir indépendamment des hommes. Il y a des gens qui croient que Dieu contrôle toutes choses de manière souveraine et que rien n’arrive sans son consentement. C’est une doctrine terrible ! Selon moi, c’est la pire doctrine qui existe. Elle attribue à Dieu les meurtres, les vols et toutes les choses horribles. Mais tout ce qui se passe dans le monde n’est pas la volonté de Dieu. Il est dit dans 2 Pierre 3:9 que la volonté de Dieu c’est que personne ne périsse mais que tous arrivent à la repentance. Dieu ne veut pas qu’une personne aille en enfer, et pourtant, il y a des gens qui vont en enfer. La volonté de Dieu ne s’accomplit pas de manière systématique. Pourquoi ? Parce que Dieu est un esprit et qu’il doit passer par les êtres humains pour agir. Or, Satan est aussi un esprit. Si vous êtes nés de nouveau, il ne peut agir dans votre vie, à moins que vous ne lui donniez votre consentement. Tout dépend de vos choix. Si vous choisissez d’obéir à Dieu, vous verrez de belles choses arriver, mais si par vos mauvais choix, vous laissez Satan entrer dans votre vie, il ne faut pas le blâmer ! Parce que c’est vous qui lui avez donné la permission de faire ces choses. C’est comme s’il avait un pistolet et que vous l’aviez chargé pour lui. C’est lui qui appuie sur la gâchette mais c’est vous qui lui en avez donné la permission en chargeant le pistolet et en le pointant sur vous. Récapitulons : Dieu est un esprit et il a donné le contrôle de cette terre aux êtres humains, des personnes dotées d’un corps physique. Alors, lorsque les hommes ont cédé cette terre au diable et fait de lui celui qui gouverne cette terre, comment Dieu pouvait-il rétablir les choses ? L’humanité en possession de l’autorité. Quand j’étais petit, je me suis souvent demandé pourquoi Dieu avait dû envoyer Jésus ? N’y avait-il pas un autre moyen pour Dieu de pardonner aux hommes ? Pourquoi avoir attendu des milliers d’années ? Et tous ces gens qui ont vécu pendant ces milliers d’années et souffert parce que la rédemption n’avait pas encore eu lieu ? Pourquoi l’arrivée de Jésus a mis autant de temps à se produire ? Tout ça est encore en lien avec l’autorité que Dieu a délégué aux hommes. (Genèse 1:26) “Dieu dit : Faisons l’homme à notre image”. Quand Dieu avait encore le contrôle total et l’autorité sur la terre, il a créé l’homme en prononçant des paroles. Quand il a délégué le contrôle à l'humanité, Dieu n’avait plus l’autorité sur cette terre. Mais alors, comment faire venir Jésus sur terre ? Il devait l’introduire par sa parole. Mais le problème était qu’il avait délégué l’autorité à l'humanité. Une personne dotée d’un corps physique et ayant l’autorité devait donc parler/annoncer ces choses pour qu’elles existent. C’est la raison pour laquelle cela a pris 4000 ans avant que Jésus arrive. Personne n’était assez à l’écoute de Dieu pour dire ce qui avait besoin d’être déclaré. Par exemple, il fallait qu’il soit dit : une vierge sera enceinte (Esaïe 7:14). Je parie que Dieu a voulu faire dire cela à plusieurs personnes mais personne n’a voulu le dire parce qu’ils n’y croyaient pas et devaient penser que ça ne venait pas de Dieu ! Il a fallu beaucoup de foi à Esaïe pour dire : “une vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et l’appellera du nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). Et la domination reposera sur son épaule. Il donnera une paix sans fin au trône de David et à son royaume.” Ce sont des choses magnifiques et incroyables à dire. Mais aussi fortes qu’étaient ces paroles, ce n’était pas suffisant. Plus tard, Michée a dû prophétiser qu’il naîtrait à Bethléem (Michée 5) et il y avait encore d’autres choses qui avaient besoin d’être annoncées. Dieu a donc passé 4000 ans à chercher une personne pour lui faire dire ceci, à chercher une autre personne pour lui faire dire cela, et rassembler toutes ces choses. La parole est une semence. Rappelons ce qu’il s’est passé : Dieu a créé le premier Adam en le faisant naître par sa parole : “Faisons l’homme” (Genèse 1:26). Puis il lui a délégué le contrôle de cette terre. Dieu devait alors utiliser des hommes ayant l’autorité pour exprimer les choses qu’il voulait dire. Ces choses ont été prononcées un peu par ci, un peu par là, et enfin, après que tous ces mots aient été déclarés, Jésus a pu venir. L’Ecriture dit : “lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils.” (Galates 4:4). En d’autres termes, Jésus est venu dès que les choses étaient prêtes. Puis, l’ange Gabriel a rassemblé toutes ces paroles prononcées à travers les siècles et les a apportées à Marie (Luc 1:26) en disant : “Tu vas être enceinte, l’Esprit Saint viendra sur toi.” Et Marie a répondu : “Je suis l’esclave du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole.” Elle a reçu la parole. Tout concernant la naissance de Jésus était 100% naturel, à l’exception d’une chose : aucun homme n’a donné sa semence. C’est la parole de Dieu qui était la semence (cf 1 Pierre 1:23). Le Saint-Esprit a rassemblé ces prophéties, ces mots inspirés par Dieu et prononcés par des hommes pendant des milliers d’années pour en faire une semence qui est entrée dans le ventre de Marie. C’était la seule et unique partie surnaturelle dans la conception de Jésus. Le reste était totalement normal et naturel : elle a porté Jésus pendant 9 mois, comme n’importe quelle femme, etc. Mais la semence était la parole de Dieu qui est entrée en elle. Si nous avions été à la place de Dieu après que les hommes aient tout gâché en se soumettant au diable, nous aurions dit : “Allez, stop, ce n’est pas ce que je voulais, on recommence tout”. Nous serions revenus sur notre parole. Mais Dieu ne peut pas faire cela, il ne peut pas mentir (Hébreux 6:16-18). Dieu est lié et soumis à ses propres paroles. Voilà pourquoi cela a pris 4000 ans avant qu’il ait pu réunir assez de personnes pour prononcer ces choses qui avaient besoin d’être déclarées. Et c’est également pour tout cela que Dieu a dû devenir un homme, Jésus. Dieu, esprit devenu homme. Jean 5: 24-28 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Jésus a autorité sur la terre parce qu’il est Fils de l’homme. Le terme “Fils de l’homme” fait référence à son humanité, son corps physique. Le terme “Fils de Dieu” fait référence à sa divinité. Dieu devait devenir un homme parce que les êtres humains ont tout gâché et l’homme ne pouvait pas réparer les choses de lui-même. Dieu ne pouvait pas non plus réparer les choses parce qu’il était esprit et seule une personne dotée d’un corps physique et ayant par conséquent autorité sur terre pouvait régler le problème qu’était le diable. Rappelons que Dieu avait donné l’autorité aux êtres humains. Satan est un esprit, il ne faisait pas partie de ceux à qui Dieu avait donné l’autorité sur la terre, c’est pourquoi il ne pouvait voler cette autorité, il devait nous tromper pour que nous la lui donnions. Une des raisons pour laquelle Satan s’est attaqué aux hommes, c’est parce que le pouvoir et l’autorité que Dieu avait donné à l’humanité était sans condition. Après nous avoir trompés, Satan nous a alors utilisés comme des otages. C’est comme s’il avait mis une arme contre notre tempe et dit à Dieu : “Ils m’ont donné le contrôle de cette terre, ils me l’ont donné de leur plein gré. Donc si tu veux me punir, tu dois les punir eux aussi parce qu’ils sont complices.” L’humanité était prise en otage. Mais Dieu aime l’humanité. Et il ne pouvait punir Satan sans punir l’homme, parce que l’homme était coupable lui aussi. Alors, à cause de son grand amour pour nous, les otages, Dieu n’a pas tué le braqueur. Satan a pu agir, non pas parce que Dieu approuve ce qu’il fait, mais parce qu’Il aurait été injuste de punir Satan et de ne pas en faire de même avec nous. Mais quand Dieu est devenu un homme en la personne de Jésus, Jésus est devenu un otage. Dieu qui est esprit était alors aussi un être humain. Le diable s’était jusqu’à présent caché derrière le fait que l’homme était tout autant coupable que lui, comme d’un bouclier contre la colère de Dieu. Mais maintenant que Dieu n'était plus seulement Esprit mais aussi sous la forme d'un être humain, Dieu avait autorité dans le ciel et il avait autorité aussi ici sur terre en tant qu’homme. Jésus a livré sa vie à la croix, puis est allé en enfer. Mais il a littéralement triomphé de l’enfer en sortant de là avec les clefs du séjour des morts. Quand Jésus est ressuscité d’entre les morts, il dit dans Matthieu 28 : “Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.” Puis il dit à ses disciples : “Allez et faites…” Cela signifie que Jésus a repris l’autorité à Satan et nous l’a rendu, à nous, l’Eglise. Il y a une différence significative entre ce que nous avons aujourd’hui et ce que Adam et Eve avaient. Premièrement, Adam n’avait pas autorité dans le ciel, il avait seulement autorité sur la terre. Nous, l’Eglise, avons autorité dans le ciel et sur la terre. Mais il y a une autre différence significative : Adam et Eve étaient les seuls possesseurs de cette autorité en tant qu’êtres humains. Dans Romains 8:17, il est dit que nous qui sommes nés de nouveau, sommes héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ. Cela veut dire que cette autorité est maintenant partagée entre Christ et son Église. C’est comme si vous aviez un compte commun : il faut la signature des deux personnes pour pouvoir retirer de l’argent. L’un ne peut retirer de l’argent sans le consentement et la signature de l’autre. Dans le partenariat que nous avons avec Jésus, lui ne signera jamais pour remettre quoi que ce soit entre les mains du diable. Et même si vous cédez au diable, vous pourriez laisser le diable diriger votre vie, vous détruire vous. Mais il n’aura plus jamais l’autorité et le contrôle que Jésus a repris, parce que Jésus avec qui nous sommes cohéritiers, n’autorisera jamais cela. Par conséquent, tu peux ruiner ta vie, mais tu ne pourras pas redonner au diable le pouvoir et l’autorité que Jésus a récupéré pour l’humanité. Il est battu, détruit et son seul pouvoir, c’est la ruse. C’est la raison pour laquelle Jésus dit : “vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre” (Jean 8:32). Si tu apprends la vérité et que tu sais que tu es celui qui a l’autorité, Satan n’a plus aucun pouvoir pour faire quoi que ce soit.

  • Dieu veut-il toujours guérir ?

    Dieu veut-il toujours guérir ? Voilà une question que tout disciple de Jésus s’est déjà posé au moins une fois (et certainement plus d’une fois d’ailleurs !). Cette question est plutôt cruciale dans le domaine de la guérison puisque ce que nous croyons va influencer notre manière de prier. Il y a généralement deux façons de penser : Dieu peut guérir mais il peut aussi choisir de ne pas guérir tout de suite ou de ne pas guérir du tout. Dieu veut guérir tout le monde, tout le temps, et sans conditions parce que Jésus a payé le prix à la croix. La question n’est pas de choisir ce que nous voulons croire mais de voir ce que dit la Bible sur le sujet. Sommaire L’exemple de Jésus L’écharde de Paul Le rôle de la croix L’autorité du croyant “Oui, mais j’ai prié et il ne s’est rien passé !” Le cas de Job L’exemple de Jésus A chaque fois que nous nous posons la question “Qu’en pense Dieu ?” nous devons regarder à Jésus. La Bible dit qu’il est l'image du Dieu invisible (Colossiens 1:15) et qu’en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité (Colossiens 2:9). Jésus lui-même dit : “celui qui m’a vu a vu le Père” (Jean 14:9). Par conséquent, la manière dont Jésus se comporte face à la maladie va nous dire ce que Dieu en pense. Il n’existe aucun cas dans les Évangiles où on voit Jésus rendre les gens malades. Dieu n’est pas un père maltraitant ! (Matthieu 7:10-11) Au contraire, Jésus guérissait tous ceux qui venaient à lui. On ne voit pas non plus de cas où Jésus ne guérit pas un malade parce qu’il ne le veut pas. Le seul cas qui nous est rapporté où tous les malades ne sont pas guéris n’a rien à voir avec la volonté de Jésus, mais avec l’incrédulité des gens. Cette même histoire est rapportée dans les évangiles de Marc et de Matthieu : “Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. Et il s’étonnait de leur incrédulité.” (Marc 6:5-6) “Et il ne fît pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité.” (Matthieu 13:58) Au contraire, quand un lépreux dit à Jésus : “Si tu le veux, tu peux me rendre pur”, sa réponse est très claire : “Je le veux, sois pur.” (Luc 5:12-13) L’écharde de Paul Certains objecteront peut-être en disant : “Oui mais Paul avait pourtant bien une écharde dans la chair, non ?” Oui, mais cette écharde ne faisait en aucun cas référence à une maladie. Il suffit dans un premier temps de regarder dans quelles circonstances cette expression est utilisée dans la Bible : “Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir.”(Nombres 33:55) “Soyez certains que l’Eternel, votre Dieu, ne continuera pas à chasser ces nations devant vous; mais elles seront pour vous un filet et un piège, un fouet dans vos côtés et des épines dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez disparu de ce bon pays que l’Eternel, votre Dieu, vous a donné.” (Josué 23:13) Paul utilise cette expression dans un même contexte de persécutions. Il parle des visions et des révélations qu’il a eues du Seigneur, puis il dit : “Et pour que je ne sois pas rempli d'orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j’ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m'empêcher de m'enorgueillir.” La manifestation de cette écharde dans la chair est très claire : les travaux pénibles, les coups, les emprisonnements, les coups de fouets, la lapidation. Pour n’en citer que quelques-uns. (Voir 2 Corinthiens 11:23-30). “Trois fois j'ai supplié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. » Aussi, je me montrerai bien plus volontiers fier de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les détresses, dans les persécutions, dans les angoisses pour Christ, car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.” (2 Corinthiens 12:1-10). Parmi la liste de 2 Corinthiens 12, Paul ne dit à aucun moment qu’il se plaît dans la maladie. Et même si Paul était atteint d’une quelconque maladie -ce dont il n’est pas question dans ce passage- il n’est pas un modèle infaillible. Jésus doit rester notre modèle absolu. Et Jésus guérissait tous les malades qui venaient à lui. De plus, ce n’est pas parce que Dieu répond à Paul “ma grâce te suffit (...)” qu’on peut en conclure qu’il s’agissait d’une maladie, ni que Paul est resté indéfiniment dans ces problèmes de persécutions et de détresses. On ne peut créer de doctrine à partir du peu d'éléments que nous avons sur ce texte. Il faut regarder les Ecritures dans leur ensemble. Le rôle de la croix La maladie est l'œuvre de Satan qui ne vient que pour dérober, égorger et détruire. Jésus est venu pour que nous ayons la vie, que nous soyons dans l'abondance et pour détruire les œuvres du diable (Jean 10:10 et 1 Jean 3:8). C’est parce qu’il est venu pour détruire les œuvres du diable que Jésus guérissait tous les malades qui se présentaient à lui. La Bible dit : “Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.” (Esaïe 53-5) “Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.” (1 Pierre 2:24) Pierre parle au passé : nous avons été guéris. Cela a été accompli à la croix, une bonne fois pour toute. La question de la volonté de Dieu concernant la guérison n’est plus à se poser. Quel soulagement ! Il a démontré sa volonté ultime de guérir dans son Fils qui a tout porté à la croix pour que nous puissions en bénéficier. C’est maintenant à nous de nous en saisir, par la foi. Tout est accompli. Nous avons déjà reçu la guérison, et si nous ne sommes pas guéris, ce n’est jamais la faute de Dieu ! Au même titre que les péchés, Jésus a porté nos souffrances, nos maladies, nos peines, nos maux. De la même manière que nous sommes appelés par la foi à accepter qu’il nous a déjà pardonné nos péchés, nous devons en faire de même pour la maladie. Nous devons simplement accepter que nous avons été guéris et nous en saisir par la foi. Comment ? L’autorité du croyant Jésus nous a donné autorité sur toutes maladies, sur la mort et sur toute l’œuvre du Mal. “Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.” (Romains 8:11) “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.” (Marc 16:17-18) Jésus nous a mandaté pour accomplir sa volonté qui est que tout le monde soit sauvé / guéri / délivré (= sozo en grec, voir 1 Timothée 2:4). Il nous a équipés de son Esprit pour que nous accomplissions les mêmes choses que lui et même de plus grandes (Jean 14:12). “Tel il est, tel nous sommes dans ce monde” (1 Jean 4:17). Si nous n’obéissons pas à Jésus, nous ne devons pas nous attendre à “un réveil” ni à ce que, d’un coup, tout le monde soit guéri. Il est de notre responsabilité, à nous l’Eglise (= les croyants) d’aller vers ceux qui en ont besoin, sous la conduite de l’Esprit et de guérir les malades, chasser les démons, etc. Nous devons appliquer cette autorité en sachant qu’elle nous a été conférée par Jésus. Nous pouvons imager cela avec l’exemple d’un jeune policier qui, récemment nommé, aurait obtenu sa carte de police mais n’en aurait encore jamais fait usage. Imaginons que sa première mission soit d'exercer son autorité pour arrêter les conducteurs en état d’ivresse mais qu’il ne sorte jamais de chez lui et ne fasse pas son travail. Si ce policier allait alors se plaindre à son chef que les accidents continuent de faire des victimes, que lui répondrait son chef ? Certainement quelque chose comme : “Tu te moques de moi ? Tu as oublié la carte de police qui est dans ta poche et ce pourquoi tu as été embauché ? Fais donc ton travail !” Heureusement, Dieu est bien plus patient que ce responsable de police. Il est un Père pour nous et non notre employeur, ce qui fait toute la différence. Mais dans le fond, l’absurdité de la situation est comparable avec le positionnement de certains croyants vis-à-vis de la maladie, tout comme ce jeune policier. Pour nous aujourd’hui, c’est du sacrifice de Jésus à la croix que nous vient l’autorité sur la maladie. Sans la croix, nous en serions encore à quémander et à nous attendre à une grâce providentielle. Ce temps est terminé. “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes” (Ephésiens 1). Dans la nouvelle alliance en Christ, nous n’avons plus à demander à Dieu de nous guérir. Ce serait tout simplement ignorer ce que Jésus a fait à la croix et ignorer le modèle que Jésus nous a montré face à la maladie et aux démons : “Jésus le menaça, disant: Tais-toi, et sors de cet homme. Et l'esprit impur sortit de cet homme, en l'agitant avec violence,et en poussant un grand cri.” (Marc 1:25) “Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.” (Marc 2:11) A aucun moment Jésus ne s’est adressé au Père pour demander qu’il guérisse quelqu’un ou pour chasser un démon. Au contraire, il s’adressait directement à la maladie, au démon ou à la personne concernée en prenant autorité et en chassant l’entité mauvaise qui était dans la personne. Ce même Esprit, l’Esprit de Christ, élevé au-dessus de tout nom et ayant autorité sur toute la création, vit en tous ceux qui sont nés de nouveau et Il opère de la même manière ! Nous voyons cette autorité être mise en pratique dans le livre des Actes, au travers des disciples. A nous de continuer dans cette même lancée et de rester obéissant au Maître: “Paul dit d'une voix forte: Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d'un bond et marcha.” (Actes 14:10). “Pierre lui dit : Enée, Jésus-Christ te guérit; lève-toi, et arrange ton lit. Et aussitôt il se leva.” (Actes 9:34) “Oui, mais j’ai prié et il ne s’est rien passé !” Dans les Écritures, la foi est toujours associée à la notion de persévérance : “Car nous avons part au Christ, si du moins nous restons fermement attachés, jusqu'à la fin, à la réalité du commencement" (Hébreux 3:14) “Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. “(Hébreux 6:12) “Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu'il ne vous manque rien.” (Jacques 1:4) Le passage dans Matthieu 17 où les disciples tentent de guérir le jeune homme épileptique illustre comment nous pourrions tomber dans de mauvaises conclusions sur la volonté de Jésus. “Lorsqu'ils furent arrivés près de la foule, un homme vint se jeter à genoux devant Jésus, et dit : Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l'eau. Je l'ai amené à tes disciples, et ils n'ont pas pu le guérir. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ?Jusqu'à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l'enfant fut guéri à l'heure même. Alors les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier : Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser ce démon ? C'est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. [Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne - ce dernier verset étant seulement présent dans certains manuscrits, nous n’en parlerons pas dans cet article.]” Juste après “l’échec” des disciples, combien en ont conclu que ce n’était sûrement pas la volonté de Dieu de guérir ce jeune homme ? Ils ont prié et ça n’a pas marché. Logique, non? D’autant plus qu’ils avaient l’habitude de guérir les malades et de chasser les démons : Jésus les avait mandatés pour cela et leur avait donné l’autorité. Pourtant, contre toute attente, Jésus arrive et délivre le garçon. Sa volonté est, encore une fois, très claire. Ce n’est donc pas parce que nous avons prié pour quelqu’un et que nous n’avons pas constaté sa guérison ou sa délivrance que Jésus ne veut pas libérer cette personne. Ici, c’est l’incrédulité des disciples qui est reprochée, ils se sont arrêtés de prier. Nous ne savons pas sous quelle forme leur incrédulité s’est manifestée : se sont-ils découragés ? Ont-ils pensé que c’était trop pour eux ? Peut-être ont-ils prié seulement 5 minutes et en ont-ils conclu que si le garçon n’était pas guéri, c’était sûrement pour une bonne raison ? Nous ne savons pas. Quoi qu’il en soit, lorsque nous prions pour une guérison ou une délivrance, nous sommes appelés à persévérer jusqu’à voir le résultat attendu et ne pas se laisser décourager. Les situations où nous ne voyons pas le résultat escompté, comme par exemple des personnes qui seraient décédées des suites d’une maladie ou décédées prématurément, ne doivent pas dicter notre foi. Les circonstances ne doivent jamais dicter notre foi. Notre Foi est basée sur la Parole de Jésus et non sur nos expériences. L’expérience doit venir confirmer la Parole et s'aligner avec. Plus nous grandissons en maturité dans la foi et dans notre marche avec Jésus, plus la réalité visible, terrestre,s’aligne avec la vérité invisible, spirituelle. Ne nous laissons jamais décourager et restons accrochés à ce que Jésus a dit ! Ce qu’Il dit est plus réel que ce que nos yeux voient. “Car nous marchons par la foi et non par la vue” (2 Corinthiens 5:7). Le cas de Job Cessons de nous comparer à Job. L’alliance dans laquelle nous vivons n’est en rien comparable à celle de Job. Dans L'ancien testament, la guérison était demandée à Dieu : “Moïse cria vers le Seigneur : « Dieu, je t’en prie, guéris-la ! »”(Nombre 12:13). Aujourd’hui, en Christ, la guérison est un héritage. Ce n’est plus une requête, mais une proclamation.Nous rappelons à Satan et aux démons ce qui est juste et vrai : Christ a payé le prix pour nous offrir la guérison et la liberté. Satan, auteur de la maladie, n’a donc plus de droit légal sur nous. Par exemple, Job et ses enfants étaient en quelque sorte protégés par les sacrifices que Job offrait à Dieu (Job 1:5). Voilà pourquoi Satan s’est d’abord attaqué à tuer les animaux de Job avant de pouvoir s’en prendre à ses enfants qui n’étaient alors plus protégés par les sacrifices. Ce n’est pas Dieu qui a envoyé la maladie et les tourments à Job, mais Satan (Job 1). Jacques précisera : “Que personne,lorsqu'il est mis à l'épreuve, ne dise : « C'est Dieu qui me met à l'épreuve. » Car Dieu ne peut être mis à l'épreuve par le mal, et lui-même ne met personne à l'épreuve. Mais chacun est mis à l'épreuve par son propre désir, qui l'attire et le séduit." (Jacques 1:13-14). Pour conclure, Job est un modèle de fidélité et de persévérance mais ne doit pas être pris comme modèle dans toute sa conduite et ses paroles. Certains s’approprient cette fameuse phrase de Job : “Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris”(Job 1:21) pour la maladie ou lorsque quelqu'un meurt. Mais la maladie et la mort ont été vaincues à la croix, et si Christ a donné sa vie pour nous en libérer, ce n’est pas pour nous remettre sous ce fardeau. C’est donc renier la croix que de penser comme Job. “Qui est celui qui obscurcit mes desseins par ses discours sans intelligence ?” (Job 28:2) dit Dieu à Job. Ce dernier se repent alors de ses paroles (Job 42:6). Conclusion Il n’existe aucun exemple biblique qui confirmerait que Dieu ne veut pas guérir. Autrement, pourquoi Jésus aurait-il passé autant de temps à guérir les malades et aurait donné l’autorité à ses disciples de faire de même si ce n’était pas la volonté de Dieu ? Au contraire, tous les exemples de guérisons relatés dans la Bible prouvent que Jésus veut guérir tout le monde, tout le temps. L’écharde dans la chair de Paul n’est pas une maladie mais des persécutions. Le cas de Job correspond à l’ancienne alliance, nous ne pouvons donc pas nous comparer à lui. Nous qui sommes aujourd’hui dans la nouvelle alliance avec Christ, la guérison est notre héritage au travers de ce que Jésus a accompli à la croix. Jésus nous a donné son autorité pour manifester son royaume. Par son Esprit qui vit en nous, nous avons son autorité pour guérir les malades et chasser les démons. En tant que disciple, lorsque nous prions pour quelqu'un et ne voyons pas le résultat escompté, ça ne signifie pas que la volonté de Dieu a changé. Prouvons que nous ne sommes pas incrédules en persévérant, en continuant de prier et en proclamant la guérison jusqu’à la voir de nos yeux. “Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée.” (1 Jean 5:14-15)

  • La crainte de la maladie

    T’es-tu déjà retrouvé dans une situation où tu as tellement le nez sur ce qui te préoccupe que tu n’arrives plus à y voir clair ? C’est un peu ce qu’il m’est arrivé ces derniers mois. J’avais déjà publié un article dans lequel je partageais ce que j’avais vécu récemment au sujet du repos. Et parmi le tumulte dans mes pensées, il y avait aussi des pensées de craintes par rapport à la maladie. Ce qui n’est absolument pas normal quand on connaît Jésus, je vais t’expliquer plus loin pourquoi. En 2017, j’ai découvert un mouvement qui s’appelle The Last Reformation, qui enseigne entre autres, aux chrétiens nés de nouveau, qu’ils peuvent imposer les mains aux malades afin qu’ils soient guéris. Lorsque j’ai commencé à mettre en pratique, j’ai été témoin de nombreuses guérisons à travers mes mains, que ce soit dans les rues, dans mon quotidien, au travail, sur ma famille ou sur moi-même. (voir articles) Imposer les mains aux gens qui avaient des douleurs était devenu normal. Des mal de dos disparaissaient, une jambe plus courte que l’autre poussait (oui oui, vraiment !), une crise d’asthme s’arrêtait instantanément, et bien d’autres témoignages encore. Je n’ai depuis plus jamais eu aucun doute sur la volonté de Dieu de guérir tout le temps et sans délai. D’ailleurs, Jésus lui-même guérissait tous les malades qui venaient à lui, sans exception. Il n’existe pas un seul exemple dans la Bible où Jésus ne guérit pas quelqu’un qui vient à lui pour cela. Et en plus, c’est lui qui a dit : “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.” (Marc 16:17-18) Je croyais fermement en tout cela. Mais dernièrement, j’ai vécu des découragements à ce niveau. Il y a eu des fois où j’ai imposé les mains et je n’ai pas vu de guérison. Récemment mon chef s’était bloqué le dos et n’arrivait plus à marcher correctement. Je lui ai proposé de lui imposer les mains, chose qui m’a coûté parce que je n’avais encore jamais parlé de ma foi avec lui; je ne savais pas trop comment il allait réagir. Il a accepté, je lui ai imposé les mains une fois, mais ça n’a rien changé sur le moment et je me suis sentie découragée. En réalité, si j’avais persévéré et recommencé, une fois, deux fois, trois fois… jusqu’à ce que la douleur disparaisse, j’aurais vu la guérison ! A force d’expériences comme celles-ci dans lesquelles je n’ai pas persévéré jusqu’à voir la guérison, j’ai commencé inconsciemment et sans m’en rendre compte, à penser que tout était incertain : on pouvait imposer les mains à quelqu’un qui était malade ou qui avait une douleur, mais on ne savait pas vraiment ce que ça allait donner. Voilà une pensée qui était à l’extrême opposé de ce que j’avais toujours cru : Dieu veut guérir tout le monde, tout le temps. Jésus est ressuscité, tout est possible et il n’y a plus aucune fatalité ! Sur la croix, il a pris nos maladies, au même titre que nos péchés. La Bible dit : “En fait, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'était chargé ; et nous, nous le pensions atteint d'un fléau, frappé par Dieu et affligé. Or il était transpercé à cause de nos transgressions, écrasé à cause de nos fautes ; la correction qui nous vaut la paix est tombée sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous avons été guéris.” (Esaïe 53:4-5) Et voilà que, malgré tout, j’ai commencé à avoir peur de la maladie. Dès que je ressentais la moindre chose étrange dans mon corps, je me mettais à faire une fixation dessus. Ça a commencé avec quelque chose de si ridicule que j’en ai presque honte. Une collègue de 40 ans me disait que ses dents de sagesse poussaient et que ça lui faisait horriblement mal. En ce qui me concerne, le dentiste m’avait toujours dit que les miennes ne pousseraient jamais, mais voilà qu’avec ce qui arrivait à ma collègue, le doute s'immisçait en moi. Et si, moi aussi, à son âge, je me retrouvais avec ce problème ? Ce qui n’était pas si grave en soi, si cela arrivait. Mais pour moi, c’était grave ! Je n’avais aucune envie de me faire opérer des dents de sagesse, ça me faisait peur. J’ai commencé à y penser pendant des jours et des jours, à tel point que j’avais littéralement mal, comme si les miennes poussaient aussi ! Quand je passais ma langue derrière mes molaires, j’avais presque l’impression de sentir qu’une dent était en train de pousser. Je ne pensais plus qu’à ça. La vérité, c’est qu’il n’y avait absolument rien. Mes dents de sagesse étaient bien à leur place, c’est-à-dire quelque part au fin fond de ma mâchoire, là où elles ne sortiraient jamais. Mais les pensées étaient si fortes et si oppressantes que ça me créait de réelles douleurs physiques. Parfois c’était les dents, parfois une autre partie de mon corps, et toute la journée, je me sentais oppressée et harcelée dans mes pensées. Je ne pensais plus qu’à ça, j’avais peur, et je ne comprenais pas pourquoi ! J’avais l’impression d’avoir fait un immense bond en arrière, à l’époque où je ne connaissais pas Jésus et que j’avais peur de la maladie. Parce que oui, sans Jésus, il n’y a aucune garantie de guérison. Mais avec Jésus, la guérison est une assurance, quelque chose de certain. Alors, comment en étais-je arrivée là ? Cette semaine, j’avais décidé de jeûner tous les soirs et de prier spécifiquement pour que le Seigneur m’éclaire là-dessus. Lundi soir, je rentrais du travail, j’étais en train de réfléchir à cette situation, quand soudain BOUM, c’était évident : si j’avais toutes ces peurs, c’était parce que j’avais placé les situations ou les circonstances au-dessus de la Parole de Dieu, au-dessus de la vérité. Vérité qui est que : Jésus guérit, toujours, tout le temps. Peu importe mes mauvaises expériences, la volonté de Dieu, c’est de guérir. En Jésus, il n’y a aucune incertitude à ce sujet. Mieux encore : Jésus veut nous garder en bonne santé et qu’on ne tombe jamais malade. C’était tellement évident que j’étais choquée de réaliser que ma manière de penser avait basculé aussi bêtement. Le doute était devenu si fort qu’il l’avait emporté sur cette vérité qui était pourtant comme un pilier dans ma vie. Voilà une expérience qui m’a rappelé l’importance de faire attention à ce qui se trame dans nos pensées. Tout part des pensées. Ça peut parfois être tellement insidieux. La manière dont nous pensons va affecter notre façon d’agir. Et notre façon d’agir va montrer ce dans quoi nous mettons foi. Durant tous ces mois, je ne cessais de regarder mes dents pour voir si j’en voyais une sortir, je me renseignais sur internet pour connaître les symptômes d’une poussée de dents de sagesse. Mes actions démontraient ce dans quoi j’avais mis foi : les pensées mensongères de Satan qui tournaient autour de moi et de la peur. Le diable agit d’abord dans nos pensées. “Il rôde, comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme (...)” dit la Bible (1 Pierre 5:8-9). Voilà pourquoi il faut veiller à ce qu’il se passe dans nos pensées, se nourrir de la pensée de Dieu et ne pas accepter le moindre doute. Déjà dans le jardin d’Eden, Satan soufflait à Eve : “Dieu a-t-il réellement dit…?” Il fait la même chose aujourd’hui avec la maladie et toutes sortes de choses pour que nous mettions en doute la parole de Dieu. La Bible dit que “la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Christ” (Romains 10.17). Ce sont les seules pensées que nous devons écouter : celles de Christ, qui nous assurent la victoire. Rappelons-nous que nous sommes dans un combat gagné d’avance. Nous ne combattons pas d’égal à égal avec Satan, il a été vaincu à la croix, mis sous les pieds de Jésus, et pas conséquent, sous les nôtres aussi, si nous sommes nés de nouveau. Toi qui es né(e) de nouveau (repenti, baptisé d’eau et du Saint-Esprit), la maladie, qu’elle soit physique ou psychologique, n’a pas de place dans ta vie. Jésus l’a vaincue à la croix pour que tu en sois libre. La seule autorité que la maladie peut avoir sur toi, c’est celle que tu lui laisses. Si tu es né(e) de nouveau, tu as reçu l’autorité de Jésus-Christ pour refuser la maladie dans ton corps. Tu dois parler à cette maladie ou à ses symptômes et leur ordonner de partir. Tu es une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5:17). Par les meurtrissures de Jésus, tu as été guéri(e) (Esaïe 53:5). Ton ancienne vie a été enterrée dans les eaux du baptême (Romains 6:4). Toi qui ne connais pas encore Jésus, sache qu’il y a une pleine liberté en lui. Une liberté pour ton corps et pour tes pensées. Si tu as peur de la maladie, il est celui qui peut t’en délivrer totalement. Parce qu’en lui, il y a l’assurance, la certitude, que la maladie est vaincue. En Jésus-Christ, nous avons la certitude d’être guéris, de marcher en étant en pleine santé, sans craindre ni redouter la maladie.

  • Vivre le repos de Christ

    Ces derniers temps, j’étais très travaillée au sujet du repos. Je priais en demandant à Jésus de m’aider à être dans le repos. Lui-même a dit : “Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.” Pourtant, je me creusais la tête pour savoir ce que j’allais cuisiner, quand est-ce que j’allais faire les courses, à quel moment j’allais pouvoir faire du sport. Bref, autant de choses dans ma tête qui me donnaient littéralement des migraines sans que je ne sache pourquoi… J’ai réalisé ça cet été, quand nous sommes partis en vacances avec mon mari. Je n’avais plus à gérer les détails du quotidien, mes pensées n’étaient plus encombrées par tout un tas de choses, et par conséquent, je n’avais plus de migraines ! Quand nous sommes rentrés de vacances et avons repris le travail, je voulais absolument rester dans cette optique, mais c’était très dur. Le retour au quotidien voulait dire : faire les courses, faire à manger, faire du sport, voir les frères et sœurs en Christ, rencontrer les gens qui veulent connaître Jésus. Et le stress recommençait. Mais alors, que devais-je faire ? Je ne pouvais pas m’extraire de mon quotidien. Comme tout le monde, j’avais des responsabilités, des engagements. Je prenais donc beaucoup de temps pour me reposer physiquement, mais ça ne changeait rien. Parce que ce n’était pas mon corps qui avait besoin de repos, mais mon âme ! Alors j’ai commencé à mettre plus de temps à part dans ma journée pour lire la Bible, prier, me décharger sur Jésus. Mais les préoccupations finissaient par revenir. Du coup, j’avais l’impression de devoir tout enchaîner à vitesse grand V : vite faire les courses, vite faire à manger, vite vite vite, pour pouvoir enfin me poser et avoir du temps pour moi. Mais même en faisant ça, je me sentais toujours “chargée” mentalement. Préparer à manger était une des choses qui me pesait le plus. Réfléchir à quoi faire à manger, puis prendre le temps de cuisiner. Plusieurs fois par jour ! Un soir, mon mari et moi avons invité un ami à la maison et j’ai partagé le fait que c’était un poids pour moi. On a prié tous les trois à ce sujet et Dieu m’a parlé très clairement. J’avais fait de la nourriture une idole : manger sainement, ne pas manger de sucre, limiter la viande. La culpabilité qui venait dès que je faisais un écart. Du coup, forcément, faire à manger était devenu un poids pour moi. Avec toutes les limites et restrictions que je m’imposais ! Cette prise de conscience a été un premier pas vers le repos. Puis il y a eu une après-midi où mon beau-frère nous a proposé d’aller faire une rando. Ayant eu de mauvaises expériences par le passé, j’ai tout de suite regardé sur internet pour voir de quel genre de rando il s’agissait. Mon mari a été peiné par ma réaction. C’était un peu la goutte de trop parmi toutes les choses du quotidien que je voulais contrôler par inquiétude. Il m’a dit que cela démontrait un manque de confiance pour ce qui était proposé, et donc par conséquent, que je ne lui faisais pas confiance à lui non plus quelque part. En voulant tout contrôler au lieu de faire confiance à Jésus, cela pouvait à terme nous éloigner complètement de lui. Étrangement, ce n’était pas la première fois qu’on me disait qu’il fallait que je lâche prise, que je fasse confiance à Jésus dans les circonstances et les situations inconnues et/ou qui pouvaient me faire peur. Mais le fait que mon mari m’en parle de manière si sérieuse, et surtout cette phrase : “En voulant tout contrôler au lieu de faire confiance à Jésus, cela peut, à terme, nous éloigner complètement de lui.” a été comme un électrochoc. Ça a soulevé et mis en lumière LE problème : ce désir de vouloir tout contrôler. Savoir quoi faire à manger, organiser ma journée à la seconde près, m’inquiéter de choses et d’autres. Si je ne trouvais pas ce repos que je cherchais tant, c’est parce qu’il va de paire avec le lâcher prise. Si je voulais être dans le repos, je devais cesser de vouloir tout contrôler ! Lâcher prise et faire confiance à Jésus. Renoncer à ces mécanismes de méfiance et d’anticipation. Quand tout ça a été mis en lumière, j’ai comme été libérée d’un poids. Si je voulais vivre pleinement le repos, je devais savoir lâcher prise. Mais lâcher prise à celui qui sait mieux, qui ne m’oublie pas, qui me voit, me connaît et prend soin de moi. Jésus. Maintenant, faire à manger, faire des courses, n’est plus un problème. Je n’ai plus besoin de faire les choses vite vite vite. Je prends mon temps, je fais ce que j’ai à faire, je ne me sens plus pressée ni en manque de temps, au contraire ! Quel bonheur quand on laisse Jésus au contrôle de nos vies et qu’on arrête de s’inquiéter.

  • L'histoire de Sophia, guérie des angoisses

    En février 2019, j’ai été contactée sur Facebook par Sophia* (le prénom a été changé) qui allait intégrer prochainement la clinique où j’avais moi-même été hospitalisée pour phobie scolaire. Elle voulait connaître des infos pratiques : comment se passe une journée, peut-on garder son téléphone la nuit ? C’est comme ça que nous avons commencé à nous parler. Je lui ai raconté ce que moi-même j’avais vécu avec les angoisses, la phobie scolaire et comment Jésus m’avait sortie de là. Sophia venait d’une famille musulmane, elle avait été élevée dans la religion et entendre parler de Jésus comme ça était nouveau pour elle, mais elle était néanmoins très touchée. Par la suite, nous sommes restées en contact et je suis allée lui rendre visite une première fois à la clinique, où nous nous sommes rencontrées pour de vrai. Je lui avais rapporté un exemplaire de mon livre témoignage* et un carnet dans lequel elle pourrait écrire, elle qui adore écrire aussi ! Nous avons passé l’après-midi ensemble et c’était particulier pour moi de remettre les pieds dans cette clinique dans cet autre contexte. Il y avait encore certains infirmiers qui étaient déjà là à l’époque qui m’ont même reconnue. Sophia leur a prêté mon livre quelques temps après, quand elle l’a eu fini. Nous sommes restées en contact et je suis retournée la voir plusieurs mois plus tard, cette fois-ci avec une amie. Nous avons pu encore bien échanger avec elle et l’encourager à faire confiance à Jésus. C’était beau de voir son cheminement et les questions qu’elle se posait. Puis en octobre 2020, je reçois plusieurs messages vocaux de Sophia que je retranscris tel quel ici, parce que c’est trop beau : “Maëvaaaa ! Je voulais te parler d’un truc. Tu vois on avait parlé de faire des prières la dernière fois, et j’ai essayé chaque nuit; mais c’est un truc de ouf là, ce que je suis en train de te dire. C’est un truc de fou parce que je ne pensais pas que ça allait marcher sur moi ! Genre, trop bizarre hein, mais en fait, je ne t’ai pas écrit, mais hier soir je me sentais trop mal. Quand je te dis trop mal : j’étais dans mon lit, j’allais dormir et d’un coup, je sens une angoisse monter, mais je ne sais même pas d’où ça venait. Je commence à penser à plein de trucs et ça me plombe le moral, vraiment j’étais trop mal. Et je commence à pleurer, je sentais que j’étais en crise d’angoisse quoi. A un moment, j’ai prié comme tu m’as dit de faire, je l’ai fait et j’ai fermé les yeux. J’ai attendu avant que ça arrive, mais j’ai fermé les yeux et c’est trop bizarre; j’étais sur le point de me lever pour aller prendre un médoc, je ferme les yeux et d’un coup, c’est comme s’il y a quelqu’un qui m’enlaçait, qui me faisait un câlin et qui me disait : “Tout va bien. Ça va bien.” Je ne sais pas comment l’expliquer ! C’est une sensation tellement bizarre. Mais juste après ça, j’ai arrêté de pleurer d’un coup. En fait c’est trop bizarre, comment t’expliquer… parce que tu vas me prendre une folle si je te dis que j’ai vu quelque chose. J’ai vu un truc quand j’ai fermé les yeux. C’est trop bizarre, je ne sais même pas comment l’expliquer tellement j’étais excitée ! En fait, j’ai exactement prié comme tu m’as dit, de dire ce que toi tu dis dans tes prières. J’ai fait ça et j’ai attendu 2-3 minutes, j’ai fermé les yeux et là je pleurais, je disais : “mais j’ai envie que ça aille mieux” et j’ai senti comme des bras me faire un câlin; enfin pas des bras mais c’est comme si on me disait : “ça va aller, calme-toi”. Et d’un coup j’ai arrêté de pleurer, je me suis couchée parce que j’étais assise, je me suis couchée, j’ai fermé les yeux et je me suis endormie. Alors que deux minutes avant j’étais en train de faire une crise d’angoisse ! C’était trop bizarre. En fait ça m’avait fait la même sensation quand je te parlais, tu vois quand on se parlait la dernière fois, je me sentais trop bien, trop apaisée, ben là ça m’avait fait la même chose. Parce que j’ai osé prié, j’ai osé le dire à voix haute alors que j’osais jamais le faire.” Comme ça m’a fait plaisir de lire ça ! J’en ai même pleuré tellement j’ai trouvé ça beau. La simplicité avec laquelle Jésus se révèle quand notre cœur crie vers lui. En Mars 2022, je reçois un autre message de Sophia : “Coucou Maëva ! Ca va ?? Désolée de venir comme ça, j’espère que je ne te dérange pas, mais j’ai repris ma lecture du nouveau testament, je n’arrête pas de verser des larmes, ça ne s’arrête plus du tout. Je me pose encore plus de questions, je suis perdue, je suis énormément énormément touchée, je ne peux pas l’expliquer. Est-ce normal ?? Je peux en parler seulement à toi et je suis un peu seule alors voilà… Depuis tout ce temps j’étais enfermée dans une sorte de conditionnement, j’étais malheureuse sans vraiment savoir pourquoi. Je me posais des questions sur la vie, sur la foi, et je ne trouvais aucune réponse à mes questions. En lisant une première fois le nouveau testament, mon cœur était absent parce que j’avais peur, j’étais angoissée à l’idée que peut-être… tout allait basculer dans ma vie ! Ma mère est tombée dessus un soir et je sentais la déception dans ses yeux… pourquoi ?? Je ne sais pas. Alors j’ai tout arrêté, j’ai arrêté de le lire et j’ai continué à être malheureuse tout en ayant toujours une pensée pour ce que je venais de lire ! J’étais déstabilisée. Depuis quelques jours, je le lis en mettant mon coeur à fond et à chaque phrase, je verse une larme, puis deux, puis trois et ça ne s’arrête plus. J’ai l’impression que toutes ces années à être conditionnée par la “religion” s’envolent et je ressens un apaisement immense que je n’avais jamais ressenti de toute ma vie. Tout ce que tu me disais Maëva, je rêvais de le ressentir et je ne réussissais pas parce que j’avais PEUR et je culpabilisais tous les jours. Aujourd’hui, j’ai l’impression que je me choisis moi. Je ne veux plus avoir peur. Quand je lisais, c’est comme si tout était aligné. Je me dis : “Mais pourquoi je ne l’ai pas connu plus tôt ?” Il dégage un sentiment de paix et d’amour c’est dingue…” Sophia a eu beaucoup de moments difficiles notamment avec la religion musulmane. Avant qu’on se rencontre, elle avait déjà remis la religion en question parce qu’elle ne s’y retrouvait pas dedans. Elle avait l’impression de devoir faire semblant, la religion la faisait aussi beaucoup culpabiliser. Quand elle a commencé à lire la Bible, à ouvrir son cœur à Jésus, il y avait un véritable combat avec la religion musulmane qui était ses origines, ce dans quoi elle avait grandi. Renoncer à cette religion, c’était aussi renoncer à l’éducation qu’elle avait reçue en quelque sorte. Et elle savait que ses parents ne l'accepteraient pas. Lors de nos vacances chez mes parents cet été en juillet 2022, nous avions prévu de voir Sophia, qui devait passer une après-midi avec nous. La dernière fois qu’on s’était vues remontait à l’époque où elle était encore hospitalisée à la Clinique, soit certainement 2 ans en arrière. Nous avons passé l’après-midi dans la piscine, à discuter de tout et de Jésus; elle avait beaucoup de questions. Nous lui avons expliqué en profondeur l’Evangile*, elle était très attentive et posait beaucoup de questions. Nous voyions que ça faisait écho à beaucoup de choses dans son coeur. Puis, au bout d’un moment, elle nous dit : “Je crois que je veux me faire baptiser”. Nous connaissions son cœur, et son chemin de repentance, alors c’est ce que nous avons fait, nous l’avons baptisée au nom de Jésus. Dès qu’elle est sortie de l’eau, nous avons chassé tout esprit mauvais et pendant quelques minutes, elle s’est mise à trembler de façon incontrôlable, puis elle a été libérée. Tout de suite après, nous avons prié pour qu’elle reçoive le Saint-Esprit, et elle s’est aussitôt mise à parler en langues* ! Tout s’est fait de manière tellement naturelle, c’était trop beau ! Après ça, elle nous a dit qu’elle se sentait toute légère et tellement bien ! Il était prévu qu’elle passe seulement l’après-midi avec nous et qu’elle rentre chez ses parents en fin de journée, mais nous n’arrivions pas à trouver de train ou de blablacar. Alors nous lui avons proposé de passer la nuit à la maison. Elle était ravie de la proposition, mais ses parents n’avaient jamais voulu qu’elle dorme ailleurs. Elle leur a téléphoné pour leur demander si elle pouvait rester, et la réponse a été catégorique : NON. Finalement, nous avons prié. Et à peine 5 minutes plus tard, son père l'a rappelée pour lui dire que c’était bon, elle pouvait rester. C’était la première fois en 20 ans de sa vie qu’elle avait l’autorisation de dormir chez une copine ! Elle était tellement contente ! Et en plus elle n’avait absolument rien avec elle, à part son maillot de bain et sa robe dans laquelle elle était venue. Le soir, des membres de ma famille sont venus manger à la maison et Sophia a pu entendre de beaux témoignages de ce que Jésus fait dans les vies. Elle est finalement rentrée le lendemain, complètement transformée par Jésus. Et je me réjouis d’entendre les belles choses qu’elle va vivre, parce que c’est seulement le début. Ignorez-vous que nous tous qui avons reçu le baptême de Jésus-Christ, c'est le baptême de sa mort que nous avons reçu ? Par ce baptême de la mort, nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, tout comme le Christ s'est réveillé d'entre les morts, par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions sous le régime nouveau de la vie. (Romains 6.3-5) Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. (2 Corinthiens 5.17)

  • Sommes-nous libres du péché ?

    En tant que disciple de Jésus, sommes-nous encore pécheurs et esclaves du péché ou bien en sommes-nous libres ? Notre réponse va influencer toute notre manière de vivre. En effet, si je me considère comme pécheur, sauvé par grâce, alors ce sera “normal” pour moi de pécher -même si ce n’est pas ce que je veux- puisque je suis pécheur, n’est-ce pas ? Mais si je me considère comme pardonné et justifié, libéré du péché, alors ma conduite sera totalement différente. Nous allons voir d’un peu plus près ce que dit la Bible dans les chapitres 6, 7 et 8 de l'épître aux Romains. Chapitre 6 1 Que dirons-nous donc ? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie ? 2 Certainement pas ! Nous qui sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ? Nous qui sommes… morts pour le péché. 3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? 4 Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle. Dans les eaux du baptême, nous mourons avec Jésus et nous avons été ensevelis avec lui. Nous nous sommes identifiés à sa mort et à sa résurrection. 5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. 6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. 7 En effet, celui qui est mort est libéré du péché. Avant le baptême, nous sommes tous esclaves du péché. Jésus a dit : “quiconque fait le péché est esclave du péché” (Jean 8:34). Mais dans les eaux du baptême, notre ancien “nous” a été crucifié avec Jésus pour que le péché ne puisse plus nous dominer. Car, puisque dans les eaux du baptême, nous mourrons avec Jésus, un mort ne peut plus pécher, il en est libéré (verset 7). Nous ne sommes donc plus obligés de retomber encore et encore dans les mêmes péchés car nous avons été affranchis de la loi du péché dans le baptême. 8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 9 car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. 10 Christ est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; maintenant qu'il est vivant, c'est pour Dieu qu'il vit. 11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur]. Nous devons nous considérer comme morts pour le péché. 12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs. 13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l'injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice. 14 En effet, le péché n'aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n'êtes plus sous la loi mais sous la grâce. Si Paul nous dit tel un commandement que le péché ne doit plus régner dans notre corps et que nous ne devons plus obéir à ses désirs, c’est qu’il est en notre capacité de le faire. Le v14 dit très clairement que le péché ne peut plus nous dominer, il n’a plus de pouvoir sur nous car nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce ! Dans les eaux du baptême, nous avons été libérés de la loi du péché qui nous dominait et nous pouvons maintenant marcher dans la liberté vis à vis du péché ! 15 Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas ! 16 Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ? A présent que nous sommes libres du péché, la seule domination qu’il peut avoir sur nous, c’est celle que nous lui donnons. Si nous nous remettons à pratiquer le péché alors que nous en sommes libres, nous nous remettons à nouveau sous son esclavage, nous redevenons volontairement des esclaves du péché. 17 Mais que Dieu soit remercié: alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout coeur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés. 18 Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Notons qu’il est bien dit que nous “étions esclaves du péché” et non pas que nous le sommes. Car nous avons été libérés du péché. 19 - Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. - De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l'impureté et de l'injustice pour arriver à plus d'injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté. 20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice. Nous étions esclaves du péché, mais nous ne le sommes plus… 21 Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous avez honte aujourd'hui, car leur fin, c'est la mort. 22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. …nous sommes maintenant libérés du péché. 23 En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Chapitre 7 1 Ignorez-vous, frères et soeurs - je parle ici à des gens qui connaissent la loi - que la loi n'exerce son pouvoir sur l'homme qu'aussi longtemps qu'il vit? 2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui. 3 Si donc elle devient la femme d'un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre. 4 De même, mes frères et soeurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu. 5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre (traduction NBS dit : lorsque nous étions sous l’empire de la chair), les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Nous étions sous l’empire de la chair, et les passions pécheresses agissaient dans nos membres. C’est du passé, c’est notre vie d’avant. 6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite. Maintenant, nous sommes dégagés de la loi, nous sommes morts à tous les péchés qui pouvaient nous rendre esclaves. 7 Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais je n'ai connu le péché que par l'intermédiaire de la loi. En effet, je n'aurais pas su ce qu'est la convoitise si la loi n'avait pas dit: Tu ne convoiteras pas. 8 Saisissant l'occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort. 9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort. 10 Il s'est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m'a conduit à la mort. 11 En effet, le péché, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a trompé et par lui m'a donné la mort. 12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. 13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi ? Certainement pas ! Au contraire, c'est la faute du péché. Il s'est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l'intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais. 14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché. 15 Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste. 16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. 17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. 18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre: j'ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l'accomplir. 19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. 20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi. 21 Je découvre donc cette loi: alors que je veux faire le bien, c'est le mal qui est à ma portée. 22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur, 23 mais je constate qu'il y a dans mes membres une autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres. 24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? Voilà un passage qui peut faire de gros dégâts s’il est utilisé en dehors de son contexte. Combien de fois avons-nous entendu “qu’il est normal de pécher, puisque nous sommes pécheurs ?” “Que même Paul dit qu’il est esclave, vendu au péché, qu’il ne fait pas le bien qu’il veut mais qu’il fait le mal qu’il ne veut pas” ! Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas du tout ce que Paul dit là, autrement il se contredirait totalement avec tout ce que nous venons de lire plus haut où il est question de liberté par rapport au péché. Dans ce passage, Paul décrit sa condition d'homme pécheur, sans Christ, esclave du péché. Il parle de la condition dans laquelle il était avant d’avoir rencontré Jésus. Tant que nous ne sommes pas né de nouveau, nous sommes esclaves du péché. Pour illustrer cela, prenons l'exemple de la loi de la gravité. C'est une loi physique qui fait que lorsqu'on lâche un objet, il tombe. Spirituellement, il y a la loi du péché qui fait que lorsqu'on commence à pécher, on devient esclave du péché et on retombe dedans encore et encore. Nous sommes libérés de cette loi du péché dans les eaux du baptême, en nous associant à la mort de Jésus. Paul ne parle bien évidemment pas de ce qu’il vit maintenant qu’il est en Christ, cela viendrait contredire tout ce qu’il a déjà dit. D’ailleurs, il suffit de continuer de lire pour le comprendre : 24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? 25 J'en remercie Dieu, c'est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché. Chapitre 8 1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, [qui ne vivent pas conformément à leur nature propre mais conformément à l'Esprit]. 2 En effet, la loi de l'Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort. Pour nous qui sommes en Jésus-Christ, il n’y a plus aucune condamnation. Notons qu’il est précisé que ceux qui sont en Jésus-Christ sont ceux qui vivent conformément à l’Esprit sans suivre les désirs de leur chair. Dans les eaux du baptême, nous avons été libérés de la loi du péché et de la mort. Nous n’en sommes plus esclaves. 3 Car ce qui était impossible à la loi parce que la nature humaine la rendait impuissante, Dieu l'a fait: il a condamné le péché dans la nature humaine en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une nature semblable à celle de l'homme pécheur. 4 Ainsi, la justice réclamée par la loi est accomplie en nous qui vivons non conformément à notre nature propre mais conformément à l'Esprit. Nous devons marcher par L’Esprit, et ne plus suivre les désirs de notre chair, sachant que c’est possible puisque nous en avons été libérés ! 5 En effet, ceux qui se conforment à leur nature propre se préoccupent des réalités de la nature humaine, tandis que ceux qui se conforment à l'Esprit sont préoccupés par ce qui est de l'Esprit. 6 De fait, la nature humaine tend vers la mort, tandis que l'Esprit tend vers la vie et la paix. 7 En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle n'en est même pas capable. 8 Or, ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu. 9 Quant à vous, vous n'êtes pas animés par votre nature propre mais par l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. 10 Et si Christ est en vous, votre corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais votre esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui habite en vous. Après avoir lu ce qu’en dit Paul, allons-nous encore nous considérer comme pécheur sauvé par grâce ou comme des saints, libérés définitivement du péché ? Pour aller plus loin, voir les articles : Quand est-on prêts à se faire baptiser ? et La nouvelle naissance.

  • Quand est-on prêt à se faire baptiser ?

    Voilà une question qui a toute son importance : à quel moment une personne est-elle prête à se faire baptiser ? Est-ce parce qu’elle a atteint un âge requis ? Ou parce qu’elle a tout compris à ce que dit la Bible ? Ou bien lorsqu’elle a atteint un certain “niveau spirituel” ? Pour répondre à cette question, nous devons commencer par expliquer ce qu’est le baptême. En grec, le mot baptême est "Baptizo" ce qui signifie : plonger, immerger. Le baptême (par immersion, donc) n'est pas seulement un symbole d'engagement envers Dieu. Le baptême a une énorme portée spirituelle. Le baptême est un ensevelissement, il enterre notre vie passée et nous permet de vivre une nouvelle vie. (Romains 6:4) Le baptême est une résurrection. Nous ressuscitons en Christ et avec Christ. (Colossiens 2:12) Le baptême d'eau ne nettoie pas la saleté du corps, c’est un enterrement, l’engagement d’une conscience pure envers Dieu. (1 Pierre 3:21) Par le baptême, nous devenons un avec Christ, nous nous revêtons de lui. (Galates 3:27) Par le baptême, nous enterrons notre ancienne vie et ressuscitons pour une nouvelle vie. Or, pour enterrer son ancienne vie, pour en commencer une nouvelle, il faut le vouloir. Il faut vouloir se détourner de son ancienne vie, et donc de ses péchés. Car, si le baptême est là pour enterrer notre ancienne vie, mais que l’on ne veut pas s’en détourner, que va-t-on enterrer dans les eaux du baptême ? Le baptême nous libère de la loi du péché. Tout comme il existe une loi physique comme celle de la gravité (lorsqu’on lâche un objet, celui-ci tombe), il existe une loi spirituelle qui fait que lorsqu’on commence à pécher, nous devenons esclaves et retombons sans cesse dedans. “En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.” (Jean 8:34) Quelqu’un d’esclave du péché va pécher, culpabiliser, puis se dire : “C’est terminé, maintenant, j’arrête !” et recommencer inévitablement, tout en se disant : “Mais je ne comprends pas, j’avais pourtant pris la décision d’arrêter.” Dans les eaux du baptême, nous enterrons notre ancienne vie, nous sommes lavés de nos péchés, et la loi du péché n’a plus d’emprise sur nous. Cela ne veut pas dire qu’il ne nous arrive plus de pécher, cela veut dire que nous sommes libres de ne plus pratiquer le péché. Il peut nous arriver de tomber accidentellement dans le péché, mais nous nous repentons et nous ne continuons pas là-dedans parce que nous n’en sommes plus esclaves. “Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point (ou : ne pratique pas le péché); quiconque pèche (ou : pratique le péché) ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.” (1 Jean 3:5-9) “Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste.” (1 Jean 2:1) Il est écrit : “et si quelqu’un a péché”. Il n’est pas dit : “et quand quelqu’un a péché”. Un chrétien né de nouveau peut pécher accidentellement, mais il ne pratique pas le péché. Tout comme il faut vouloir changer de vie pour l’enterrer dans les eaux du baptême, il faut également le vouloir pour être libéré du péché. Dieu ne va jamais aller à l’encontre de notre volonté, c’est pourquoi si nous ne voulons pas nous détourner de notre péché, il ne pourra pas nous en libérer, par respect de notre volonté. Vouloir enterrer son ancienne vie et se détourner de son péché se résume à ce qu’on appelle la repentance. La repentance est le seul point requis pour être prêt à se faire baptiser. Il va sans dire que la personne doit bien évidemment croire en la mort et la résurrection de Jésus, puisque sans la foi, personne ne vient à la repentance ni ne voit l’intérêt du baptême. Concrètement, la repentance, c'est : Se détourner de ses péchés pour se tourner vers Dieu en mettant sa foi en Jésus-Christ. Reconnaître ses péchés, changer sa façon de penser. Une action : se détourner de ses péchés. Un voleur qui se repent arrête de voler, sinon il ne s'est pas repenti. Un menteur qui se repent arrête de mentir, sinon il ne s'est pas repenti. La repentance n'est pas : Le simple fait de se sentir désolé. Il y a beaucoup de gens en prison qui sont désolés de ce qu'ils ont fait uniquement parce qu'ils ont été pris. S'ils n'avaient pas été en prison, ils n'auraient pas forcément été désolés. Récemment, mon mari et moi avons rencontré une fille qui n’était pas encore baptisée, mais qui croyait en Jésus. Elle nous avait entendu parler de baptême avec d’autres frères et sœurs et s’était jointe à la discussion. Quand nous lui avons demandé si elle était baptisée, elle nous a répondu qu’elle y réfléchissait très sérieusement. Nous lui avons demandé si elle s’était repentie, ce à quoi elle a répondu “oui” en nous donnant des exemples : “avant je pouvais sans problème voler un ticket de métro, maintenant je ne peux plus”. Voilà le résultat d’une repentance sincère : avant nous faisions de mauvaises choses qui ne nous posaient pas de problème de conscience, maintenant nous ne le faisons plus. Notons qu’il y a une différence entre ne pas vouloir se détourner de son péché et ne pas pouvoir. Il est normal de ne pas pouvoir se libérer tout seul du péché. C’est impossible. Si donc nous attendons d’être parfaits pour être baptisés, nous pouvons attendre longtemps, puisque c’est justement là le rôle du baptême : nous libérer du péché ! La seule condition pour être prêt à être baptisé, c’est d’être repentant, pas d’être parfait. S’il y a encore certaines choses qui ne sont pas “réglées” dans la vie de la personne, mais qu’elle veut s’en détourner, alors le baptême la libérera. En résumé : puisque le baptême est un enterrement de notre vie passée et nous lave de nos péchés, il doit forcément être précédé d’une repentance qui consiste à se détourner de ses péchés. Le baptême n'est pas un acte magique, il a une puissance spirituelle uniquement lorsque celui-ci est précédé d’une repentance sincère. S'il n'y a pas de repentance, le baptême ne sert à rien. Un baptême qui se fait sans repentance n'a aucune puissance et n'est rien d'autre qu'un bain. Il y a une puissance libératrice dans le baptême d'eau uniquement quand celui-ci est accompagné d'une vraie repentance. Pour aller plus loin, voir l’article sur “La nouvelle naissance”.

  • Sortie dans les rues, mercredi 4 mai 2022

    Hier après-midi, mon mari et moi sommes allés dans les rues avec d’autres frères et sœurs de Strasbourg. En allant en direction du tram, nous nous sommes arrêtés chez Gazi, notre épicier, pour prendre des nouvelles de sa copine. La dernière fois que j’avais vu Anaïs, elle avait une attelle au pouce. Je lui avais proposé de lui imposer les mains, ce qu’elle avait accepté, non sans me dire : “Ouais moi aussi je fais ça, mais ça marche pas.” Je lui ai expliqué que je croyais en Jésus et que c’était en son nom que je faisais ça. Sur le coup, rien n’a semblé se passer, elle m’a dit qu’elle avait toujours mal. Mais quelques jours plus tard, j’ai croisé Gazi qui m’a dit qu’Anaïs voulait me voir. Elle n’avait plus mal au pouce, et elle avait d’autres douleurs dont elle voulait être guérie ! Nous nous sommes donc arrêtés à l’épicerie; Anaïs était là. Elle m’a elle-même expliqué ne pas avoir compris ce qu’il s’était passé avec son pouce, mais qu’après l’imposition des mains, elle n’avait plus eu mal. Concernant ses autres douleurs, elle sortait tout juste du kiné, donc ça allait mieux, mais ça revenait en général dans les jours qui suivaient. Elle me tiendrait au courant si besoin. Maintenant, elle sait que Jésus guérit ! Mon mari et moi avons ensuite retrouvé les frères et sœurs dans le centre ville de Strasbourg et nous nous sommes répartis en deux groupes de trois. Nous avons commencé à nous balader dans les rues et avons rencontré Enes, qui était assis sur un banc au soleil. Nous lui avons demandé comment il allait et s’il avait des douleurs quelque part. Il nous a tout de suite répondu qu’il avait mal au dos et à la jambe depuis des années à cause de l’arthrose. Nous lui avons proposé de lui imposer les mains au nom de Jésus, ce qu’il a tout de suite accepté en disant : “Alors là, si je suis guéri de ça, je ne sais pas comment je vais vous remercier”. Nous lui avons parlé de Jésus, et lui-même nous a dit qu’en tant que musulman, il croyait aussi en Jésus, et même plus en Jésus qu’en Allah. Nous lui avons offert un Evangile de Marc. Il s’est levé pour le mettre dans son panier de vélo, puis il s’est mis à plier et replier sa jambe, sauter sur place. Il n’avait plus aucune douleur, il était guérit ! Débordant de joie, il a pris mon mari, qui lui avait imposé les mains, dans ses bras. Nous avons échangé encore quelques mots puis nous sommes partis. Un peu plus loin, je me suis retournée pour le voir. Il nous regardait en souriant, presque incrédule de notre rencontre. Puis je l’ai vu s’asseoir et commencer à lire l’Evangile ! Plus loin, nous avons rencontré Momo, un marocain avec un grand sens de l’humour qui vendaient des petites babioles qu’il avait récupérées ou qu’il faisait lui-même. Nous avons discuté un long moment avec lui, de sa vie, de la nôtre, de Jésus. Lui aussi nous a dit qu’en tant que musulman non pratiquant, il croyait en Jésus et qu’il était d’accord avec lui : il fallait aimer les gens. Nous avons alors continué notre chemin et rencontré un jeune SDF qui n’était pas très ouvert au message de l’Evangile. Nous avons discuté un peu avec lui, mais notre conversation tournait en rond, nous n’avons pas insisté. Notre dernière rencontre de l’après-midi était celle de deux femmes, dont l’une marchait avec une béquille. Nous les avons abordées en demandant poliment ce qui était arrivé à la dame avec la béquille. Elle avait un problème neurologique qui lui causait des douleurs et des problèmes à la jambe. Nous lui avons proposé de lui imposer les mains, mais elle nous a répondu que c’était très gentil de notre part, qu’elle allait à un RDV et qu’elle était très stressée. Nous sommes donc repartis, nous avons marché sur une cinquantaine de mètres, quand nous avons entendu crier derrière nous : “Excusez-moi !” C’était la dame qui l’accompagnait qui revenait rapidement sur ses pas. “Je suis un peu superstitieuse, alors je lui ai dit : “Pourquoi pas ? Qu’est-ce que tu as à perdre ?” Et puis c’est peut-être un signe de Dieu !” L’autre dame qui s'appelle Fransceca s’est approchée de nous et nous a dit qu’elle acceptait qu’on lui impose les mains. Nous leur avons expliqué à toutes les deux que nous avions la foi en Jésus, que nous ne faisions partie d’aucune religion et que c’était par obéissance à Jésus et compassion pour les gens que nous faisions ça. Nous lui avons imposé les mains, rien n’a semblé se passer sur le moment, mais je me suis rappelée de l’histoire avec le pouce d’Anaïs... Quelque chose a été semé. Sur notre trajet du retour en direction du tram, nous avons vu une autre dame, plus âgée, avec une béquille, et qui boitait. Elle avait fait un AVC, était condamnée à ne pas retrouver l’usage de son pied, et à marcher comme ça toute sa vie. Mon mari lui a proposé de prier pour elle, ce à quoi elle a répondu : “C’est gentil fiston, mais je ne crois pas à ça. S’il y a un Dieu, pourquoi m'a-t-il envoyé ça ? Je n’ai rien demandé, et je n'ai fait de mal à personne, au contraire, j’essaye d’aider les gens comme je peux.” Nous n’avons évidemment pas insisté, mais ça nous a rendu bien tristes. Tristes de voir à quel point les gens ne connaissent pas Dieu et lui attribuent des choses qui ne viennent pas de lui mais de Satan. Non, ce n’est pas Dieu qui envoie la maladie. La maladie est une conséquence du Péché qui est actuellement dans le monde. Celui qui envoie la maladie, c’est Satan. Jésus a dit : “Le voleur (Satan) ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis (nous) aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.” (Jean 10:10). Jésus est venu non seulement nous pardonner de nos péchés, mais aussi nous en délivrer. Quant à la maladie, Jésus est celui qui est venu pour nous guérir. “Lui (Jésus) qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés, nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. (1 Pierre 2:22-24)

  • Rencontre divine dans la rue

    Ça faisait longtemps que nous n’étions pas sortis dans les rues pour parler de Jésus aux gens. Nous y sommes allés mercredi après-midi avec 3 autres amis, dont deux qui n’avaient jamais fait d’évangélisation de rue. Nous avons abordé plusieurs personnes, pu prier pour certains, et avons eu de super discussions avec d’autres, notamment un groupe de travailleurs dans les travaux publics qui nous ont dit de repasser à l’occasion parce qu’ils ont souvent mal quelque part (mais pas aujourd’hui !). Vers la fin de l’après-midi, alors que nous repartions en direction du tram, nous sommes passés devant trois filles, assises près d’un Mac Do. En passant devant elles, j’ai pensé : l’une d’entre elles fait des crises d’angoisse. Nous avons continué de marcher, les garçons discutaient entre eux, et cette pensée ne cessait de tourner dans ma tête. Mais il y avait aussi d’autres pensées qui me disaient : “bon, c’est pas grave, des occasions de discuter et de prier pour des gens, il y en a pleins !” On a marché sur plusieurs mètres et je demandais à Jésus : “Que veux-tu que je fasse ?”. Et lui me soufflait gentiment : “Vas-y”. Je luttais avec toutes ces pensées contradictoires, puis j’ai dit aux garçons : “On est passé devant des filles tout à l’heure et je sens qu’il faut vraiment que j’aille leur parler. Je pense qu’il y en a une qui fait des crises d’angoisses.” Nous sommes donc revenus sur nos pas, et elles étaient toujours là. Je les ai abordées en disant : “Salut, ça va vous paraître sûrement un peu bizarre, mais on est passé devant vous il y a quelques minutes, et j’ai comme senti que l'une d’entre vous faisait des crises d’angoisses, est-ce que ça vous parle ?” Celle assise au milieu m’a tout de suite répondu : “Oui, moi.” C’était d’ailleurs en la voyant elle, Eloïse, que j’avais eu la pensée qu’une des trois filles faisait des angoisses. Je lui ai alors expliqué que j’avais la foi en Jésus et que c’était lui qui m’avait parlé. Je lui ai raconté mon histoire avec les crises d'angoisse, mon séjour de deux ans en Psychiatrie et ma guérison. Eloïse m’a partagé, elle aussi, un peu de son histoire, et j'ai été touchée de sa sincérité. Je lui ai demandé si elle accepterait que je prie pour elle, si c’était ok, et si ça ne la mettait pas mal à l’aise. Elle m’a répondu que non, elle acceptait avec plaisir. Je lui ai pris les mains, j’ai ordonné à l’esprit d’angoisse et à tout ce qui la tourmentait de la quitter, et quand je lui ai demandé comment elle se sentait après ça, elle m’a dit que ça allait. Avant de partir, je lui ai offert un de mes livres témoignages (que j’avais emporté pour une amie qui était venue dans les rues avec nous, mais qui l’avait oublié en partant !) puis nous nous sommes dit au revoir. Cette rencontre était une belle expérience à plusieurs niveaux. Pour commencer : seul Dieu peut créer des connexions comme celle-là, et je continue d’apprendre à discerner sa voix qui me parle dans mes pensées, mais aussi celle de Satan. Quand je suis passée devant ces filles et que j'ai pensé : "Il y en a une des trois qui fait des crises d’angoisse”, ce n’était pas mes propres pensées, mais bien Dieu qui me parlait : ce n’est pas quelque chose que je pouvais savoir de moi-même. Puis quand j’ai commencé à penser : “Bon, ce n’est pas très grave si je ne vais pas les voir, j’ai pleins d’autres occasions de prier pour des gens”, c’était Satan qui voulait m’en dissuader. Parfois, nous partons dans des raisonnements et nous croyons que c’est simplement nous qui réfléchissons , alors que nous sommes en réalité en conversation : soit avec Dieu, soit avec Satan. Et parfois, les deux s’entremêlent. Alors je t'encourage : si tu es né de nouveau, Dieu te parle, et un des meilleurs moyens d'apprendre à reconnaître sa voix, c'est d'obéir à de petites pensées comme celle-là. Si je n'étais pas allée parler à cette fille, j'aurais fini par me dire que cette pensée était juste de moi, et je n'aurais jamais pu savoir que c'était vraiment Dieu qui m'avait parlé.

  • La relation amoureuse

    Savais-tu que dans la Bible, "être en couple" n'existe pas ? La Bible parle de célibataires, de personnes fiancées ou de personnes mariées, mais jamais de "personnes en couple". En ce qui concerne la relation amoureuse, il y a plusieurs étapes importantes à respecter si on veut faire les choses dans l'ordre. Avant tout, la décision d'apprendre à connaître quelqu'un dans le cadre d'une relation amoureuse doit être dans l'objectif de se marier. On ne devrait jamais s'engager dans une relation sans ces objectifs-là, ça éviterait bien des chagrins d'amour... Lorsque ces étapes sont vécues avec Christ au centre, alors beaucoup de choses se simplifient. Dieu peut ensuite mettre dans le coeur des deux personnes le désir de se marier. Mais la chair peut aussi parfois prendre le dessus. Les personnes se précipitent et ne font alors pas les choses dans l'ordre et cela cause des problèmes. (Nous avons l'exemple de Moïse qui se précipite avant le temps de Dieu dans Exode 2:11-15). Sommaire Les fréquentations Les fiançailles Le mariage Le choix d'aimer Peut-on se marier avec un non-croyant ? 1. LES FRÉQUENTATIONS La période de fréquentations est un temps où on apprend à connaître l'autre. Qui il/elle est, qu'est-ce qu'il/elle aime, son caractère, ses objectifs de vie, etc. La relation est exclusive, c'est-à-dire que les deux personnes s'engagent l'une envers l'autre à ne pas avoir ce même type de relation avec quelqu'un d'autre. On parle de sujets un peu plus intimes qu'on ne partagerait pas à n'importe qui. Fréquenter quelqu'un ne veut pas dire que nous sommes obligés de nous marier avec cette personne. Les fréquentations ne sont pas le mariage. Les fréquentations sont justement là pour apprendre à connaître l'autre et voir si nous voulons nous engager ensemble pour la vie. Lorsque mon mari et moi avons commencé à nous fréquenter, nous nous sommes engagés à respecter certaines règles. Je tiens à préciser que ces règles n'étaient pas une loi, nous étions libres de nos choix. Nous avons prié et remis ça à Jésus, et nous avons fixé ces règles en toute liberté. Nous avions listé les points qui nous paraissaient personnellement importants pour vivre des fréquentations saines. En voici deux d'entre eux : Ne pas s'embrasser avant le mariage. Ce choix peut sembler extrême, mais c'est ce que nous recommandons à tous ceux qui commencent à se fréquenter, et cela pour plusieurs raisons : Nous ne sommes pas (encore) mari et femme, ce qui veut dire que l'autre est potentiellement le mari/la femme d'un(e) autre, et je n'embrasserais pas le mari/la femme de quelqu'un d'autre. Nous devons considérer l'autre comme étant un fils/une fille du Roi et l'honorer comme tel. La personne mérite tout notre respect, notre attention et notre amour car il/elle est fils/fille de Dieu, et on ne peut pas faire "ce qu'on veut" avec. Et pas des moindres : pour ne pas éveiller de désir charnel. Les relations sexuelles sont exclusivement réservées au couple marié. En dehors du mariage, c'est un péché : la fornication. (1 Corinthiens 6:18-20) La période de fréquentations est une période où on apprend à connaître l'autre, le désir charnel ne doit pas interférer. Le fait d'avoir des contacts physiques qui dépassent le cadre de la relation frère/soeur en Christ peut fausser la perception que l'on a de l'autre. Je ne parle pas ici de se tenir simplement par la main ou de se prendre dans les bras. La plupart d'entre nous sont au clair avec le fait qu'il est exclu d'avoir des relations sexuelles tant que nous ne sommes pas mariés, mais sommes-nous tous au clair avec le fait qu'il ne faut pas consommer le mariage dans son coeur ? Jésus est extrêmement radical à ce sujet, parce qu'avant même de parler d'un acte, il parle d'une pensée : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. (Matthieu 5:28) S'embrasser réveille les hormones, le corps réagit, une porte est ouverte à la tentation et alors, où est la limite ? Choisir de ne pas s'embrasser avant le mariage est un bon garde-fou. Si nous décidons de ne pas franchir cette étape-là, cela nous aide à ne pas dépasser les limites, que ce soit dans son coeur ou en actes. Si après une période de fréquentations, les deux personnes décident finalement d'arrêter la relation, ils n'auront rien donné à l'autre qu'ils pourraient regretter par la suite. Et si le couple décide d'aller ensemble sur le chemin du mariage, la phrase : "Vous pouvez maintenant embrasser la mariée" reprend tout son sens le jour J. Un autre point important pour nous était de ne pas se retrouver intentionnellement seuls dans un appartement ou une maison. Concernant cette règle, nous avions noté "à adapter", ce qui nous a laissé une marge de manoeuvre, surtout durant la période hivernale. Par exemple, nous pouvions nous retrouver chez l'un ou chez l'autre pour manger ensemble, mais nous faisions attention à ne pas nous installer confortablement dans le canapé pour traîner après le repas. Notre objectif avec ces règles était de fuir la tentation et plus généralement, d'éviter toute situation qui aurait pu nous mettre inutilement dans une situation de tentation (dans notre coeur, avant même de parler d'actes). Ces deux points ne forment pas une liste exhaustive. Chacun est libre d'établir des règles selon ses sensibilités personnelles et avec la conduite du Seigneur. En résumé, les fréquentations sont là pour apprendre à connaître l'autre de la manière la plus pure qui soit sans que le désir charnel ne vienne interférer. 2. LES FIANÇAILLES Si la période de fréquentations s'est bien passée, les fiançailles sont naturellement l'étape suivante. Les deux personnes se plaisent, se connaissent, sont en phase l'une avec l'autre et décident de s'engager ensemble sur le chemin du mariage. C'est un temps où on approfondit la relation et pendant lequel on prépare le mariage. Mais attention : être fiancés ne veut pas dire être mariés. Les fiançailles sont une promesse d'engagement mais notre statut juridique ne change pas. L'autre prend bien entendu une plus grande place dans notre coeur, c'est notre futur(e) mari/femme, nous nous projetons ensemble dans l'avenir. La relation a bien évolué et nos liens d'âmes (voir section "Esprit, Âme, Corps) sont plus forts. Mais nous ne sommes pas encore mariés et l'autre est potentiellement le mari ou la femme de quelqu'un d'autre. Les relations sexuelles sont donc toujours exclues à ce stade de la relation. 3. LE MARIAGE -> Voir l'article consacré à ce sujet. LE CHOIX D'AIMER L'amour est un choix qui doit être pris avec Jésus. Bien sûr, lorsque l'on tombe amoureux de quelqu'un, il y a d'abord les sentiments qui naissent, puis l'envie de mieux connaître la personne et de passer du temps avec elle. Je ne crois pas que Dieu nous ait réservé une personne qu'il ne faudrait surtout pas rater. Sinon, que penser de quelqu'un qui se remarie après le décès de son mari/sa femme ? Et si nous nous trompons de personne, allons-nous épouser le plan B de Dieu ? La pensée de trouver "la personne que Dieu a réservée pour nous" engendre à mon sens, un stress inutile. Penser cela nous expose à remettre constamment notre couple en question, même une fois mariés. Nous allons continuer de nous demander si nous nous sommes bien mariés avec la bonne personne, et à la moindre épreuve dans le couple, cette question va ressortir à coup sûr. Alors que si nous considérons l'amour comme un choix, nous CHOISISSONS d'aimer, et ça change tout. Nous choisissons d'aimer quand tout va bien et nous choisissons d'aimer quand tout va mal. Les circonstances n'ont aucun impact sur notre choix d'aimer. Je me rappelle d'une conversation avec un ami, un chrétien affermi dans la foi. Lorsqu'il avait rencontré celle qui est devenue sa femme et qu'ils avaient décidé de s'engager ensemble dans le mariage, je lui avais demandé : "Est-ce que Dieu t'as donné un signe pour te dire que c'était bien elle ?" Ce qu'il m'avait répondu m'avait marquée : "Non, mais j'ai la paix, et il n'y a rien dans notre relation qui va à l'encontre de la volonté de Dieu". Bien sûr, ce n'est pas toujours comme ça et il y a autant d'exemples qu'il existe de personnes. En ce qui nous concerne mon mari et moi, j'avais demandé un signe à Dieu dès le début de notre relation. Je voulais qu'Il me dise s'il approuvait cette relation. Un jour, pendant un de mes temps de prières, Dieu m'a dit : "Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise personne pour toi Maëva, tant que le garçon en question est un de mes enfants. Je ne te forcerai jamais à te marier avec quelqu'un. L'amour est un choix. C'est un choix de TA part. C'est à toi de choisir avec qui tu veux passer le reste de ta vie et avec qui tu veux me servir. Tu attends un feu vert de ma part, mais le fait que je ne te mette pas de feu rouge est aussi une réponse. Tu dois d'abord savoir ce que toi tu veux." A partir de ce moment-là, j'ai arrêté de demander un signe. Il n'y avait rien dans notre relation qui allait à l'encontre de la volonté de Dieu, et dans ma recherche de "feux verts" de la part de Dieu, j'avais mis de côté le fait qu'il ne m'avait pas donné de feux rouges. Finalement, plusieurs mois plus tard, j'ai eu le plus gros signe que je n'aurais pu imaginer. Le 30 mai 2020, j'ai reçu un message d'une fille que j'avais rencontrée 2 ans plus tôt et qui vit aux Etats-Unis. Je n'avais plus de nouvelles d'elle depuis, et elle ne savait rien de ma vie actuelle. Elle m'a dit : "Hey Maëva, j'espère que tu vas bien, j'ai rêvé de toi l'autre nuit et je me suis dit qu'il fallait que je te le partage. Je ne sais pas si c'est quelque chose pour lequel tu pries ou si c'est quelque chose pour le futur, mais c'était un des rêves les plus clairs que j'ai eu depuis longtemps et je m'en rappelle très bien. Voici mon rêve : Je voyais la scène d'en haut et j'ai vu un gars à genoux te demander en mariage. Tu étais tellement excitée, tu sautais partout. Il y avait des escaliers près de vous. Je me souviens que l'un de vous ou les deux trébuchaient à cause de l'excitation. La scène se passait au mois de Juin." J'ai gardé ça pour moi, jusqu'au 27 juin 2020, jour où mon mari m'a demandée en mariage sans rien savoir du message de cette fille. La scène était exactement celle du rêve. C'était la plus grosse confirmation que Dieu aurait pu me donner. Comme dans tout ce que nous faisons et surtout pour les grosses décisions de notre vie, il est important de faire les choses avec Jésus, en le consultant. Lorsqu'un choix est pris indépendamment de Lui, nous savons très bien où cela mène : dans le jardin d'Eden, la désobéissance d'Adam et Eve a conduit à la chute de l'Homme et a introduit le péché dans le monde. Comme le montrent les deux exemples précédents, Dieu peut nous donner un signe si nous le lui demandons, ou bien il peut ne rien nous dire de particulier. Attention cependant ! Le témoignage intérieur seul (la paix que l'on peut ressentir) et le fait que la personne soit chrétienne ne sont pas une garantie que la relation est selon la volonté de Dieu. Il ne faut pas négliger les autres confirmations tout aussi importantes qui doivent toutes aller dans le même sens. A savoir : ce qu'en dit la Bible qui nous garantit que nous faisons les choses selon sa volonté et sa Parole. Ce qu'en pensent les frères et soeurs (l'Eglise). Les circonstances dans lesquelles on peut voir l'action de Dieu dans les événements. La voix de Dieu, sous ses différentes formes, porte le caractère de Dieu : amour, joie, paix, patience, douceur, etc. (cf Galates 5:22). Il semblerait que le concept de "trouver la bonne personne" tient ses racines de la théorie de l'âme soeur de Platon. Dans son écrit Le Banquet, il écrit que les êtres humains, à l’origine, auraient été constitués de quatre bras, quatre jambes et d’une seule tête à deux visages. Zeus, qui aurait craint leur pouvoir, les aurait coupés en deux, les condamnant à passer le reste de leur existence à rechercher la part manquante. En tant que chrétien, nous ne parlons pas d'âme soeur, mais c'est je crois, ce qui se cache implicitement derrière la pensée de rechercher "la bonne personne". L'amour est donc un choix pris en dépendance totale avec Jésus. Nous choisissons d'aimer dans les bons moments comme dans les moments difficiles, comme Jésus avec son église. PEUT-ON SE MARIER AVEC UN NON CROYANT ? C'est une question qui est souvent posée au sein de l'Eglise. Certains répondent : "Oui, nous sommes sous la grâce et non plus sous la loi. C'est pour la liberté que Christ nous a affranchi (Galates 5:1). Chacun est donc libre de se marier avec un(e) croyant(e) ou un(e) non-croyant(e)". D'autres répondent : "Non, il ne faut surtout pas se marier avec un(e) non-croyant(e) ! Paul dit : "Que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?" (1 Corinthiens 7:16)" et aussi : "Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?" (2 Corinthiens 6:14) Ce sont des passages bibliques utilisés pour soutenir ces deux points de vue. Le souci est qu'ils sont issus d'une manière de penser qui relève de la loi : "Il faut", "Il ne faut pas", "Qu'ai-je le droit de faire ou de ne pas faire ?". Aujourd'hui, en Christ, nous ne sommes plus appelés à nous demander constamment ce que nous avons le droit ou pas le droit de faire. Nous sommes appelés à nous attacher à la Parole de Dieu premièrement et à chercher son coeur. Alors, en Christ, nous savons pour chacune de nos vies ce que nous devons faire pour que Sa vie se manifeste en nous, par l'oeuvre du Saint-Esprit. Finalement, concernant le choix d'un conjoint chrétien ou non chrétien, tout réside dans nos motivations et nos intentions. Si par exemple, un frère en Christ se pose la question de savoir s'il doit ou pas s'engager avec une fille non chrétienne, la question qu'il doit se poser est : "Quelle vie je veux mener ? Quel est mon objectif en me mariant avec elle ?" Si le chrétien veut simplement mener une vie "tranquille" où il fondera une famille, vivra sa foi dans son coin, de manière "personnelle", s'il veut avoir son boulot et sa maison, une femme qui l'aime et avec qui il vivra de beaux moments et que cela lui convient, alors il peut se mettre avec qui il veut, car ces choses peuvent être vécues indépendamment d'une vie de disciple. Cela peut même être vécu sans Jésus. Beaucoup de couples non-croyants vivent de cette manière, ont même une spiritualité, sont tolérants l'un avec l'autre, et cela leur convient tout à fait. Reste la question des enfants et de l'éducation, qui bien évidemment rajoute une complication dans un couple qui n'est pas uni spirituellement et qui ne partage pas une même pensée. Si le chrétien en revanche veut vivre le couple tel qu'il doit être vécu en Christ, c'est-à-dire : être marié à une soeur en Christ qui sera une partenaire de combat dans la foi et la prière, un vis-à-vis avec qui il formera des disciples, s'il veut vivre des miracles et avancer dans la foi avec elle, éduquer leurs enfants dans une même pensée, et refléter Christ et l'Eglise dans leur couple, alors il est évident que les deux personnes doivent être nées de nouveau. Cette manière de vivre n'épargne pas des difficultés de la vie, mais elle porte en elle-même la Vie de Christ. C’est celle que nous vous souhaitons, car elle est, à notre sens, la seule qui vaut la peine d'être vécue et celle où le couple prend tout son sens. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise. (Ephésiens 5:31-32)

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